Une journée d'étude internationale, intitulée «La publication internationale et le plagiat, critères de réussite et limitation des tentations», a été organisée récemment à l'université des Frères Mentouri pour sensibiliser les chercheurs, qu'ils soient étudiants ou professeurs, et leur enseigner les normes rédactionnelles d'un travail de recherche. Cette journée, qui se voulait aussi une occasion pour mettre la lumière sur le phénomène du plagiat sous toutes ses formes, n'est qu'une exécution de l'arrêté ministériel n°933 du juillet 2016 fixant les règles relatives à la prévention et la lutte contre le plagiat. L'objectif de cette rencontre, selon le Dr Zineb Haroun, enseignante, chercheure au niveau du département de langue et de littérature françaises et organisatrice de la journée, est d'apprendre aux chercheurs comment maîtriser les techniques de la rédaction et les critères de l'écriture d'un article afin qu'il soit automatiquement publié dans une revue locale ou internationale. Notre interlocutrice a affirmé aussi que le manque de moyens de détection du plagiat, à l'instar des logiciels et la non-numérisation des travaux de recherche précédents joue un grand rôle dans la hausse de ce phénomène. Pour sa part, le Pr Moustafa Youcef El Naggar, expert dans le domaine de la publication internationale et vice-doyen de la post-graduation et de la recherche scientifique à l'université d'Alexandrie en Egypte, le plagiat dans le monde arabe n'est pas en hausse.