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Il faut remettre le critère de compétence en première ligne des nominations dans le système de commandement
Abderrezak Dourari. Professeur de sciences du langage et directeur du Centre national pédagogique et linguistique de l'enseignement de tamazight
Publié dans El Watan le 14 - 09 - 2016

- Le ministère de l'enseignement supérieur mène, ces dernières semaines, des actions de sensibilisation pour lutter contre le plagiat. Un nouvel arrêté a même était édité en juillet dernier. Pressentez-vous une réelle volonté d'éradiquer ce fléau ?
On est passé maître dans les coups de communications juste pour dire qu'on lutte contre un phénomène. Une telle décision ne devrait pas relever du ministère (de l'enseignement supérieur) mais de l'université elle-même. Si les responsables des universités : recteurs, doyens, chefs de départements et autres n'arrivent pas à imposer une certaine honnêteté intellectuelle dans leur établissement, c'est que toute la chaîne de commandement est «out» et incompétente.
On est aujourd'hui dans une société qui ne fait pas confiance dans ses diplômés. Les médecins trichent pour avoir leurs diplômes, les avocats trichent et les juges aussi. On distribue des diplômes de complaisance aux membres du clan et aux amis. Il faut savoir que l'université est un secteur stratégique et ultrasensible. C'est l'effondrement de l'Etat qui peut être causés par ces pratiques.
- Est-ce qu'un nouveau texte de loi suffit pour éradiquer le plagiat ?
Avant cet arrêté (n°933 du 28 juillet 2016) la législation contenait déjà certaines dispositions importantes de lutte. Il y est bien stipulé la nécessaire constitution d'un jury de délibération pour vérifier les notes et les travaux scientifiques. Mais ces jurys ont été suspendus depuis très longtemps.
Il y a bien une circulaire qui organise ce jury et définit les critères de son président qui doit être le plus ancien et le plus gradé de l'établissement. Chaque enseignant devait vérifier les notes et les travaux des étudiants. Mais aujourd'hui, les notes sont envoyées directement aux secrétaires et la plupart des jurys ne siègent pas ce qui conduit au trafic de notes dans les universités. Il y a actuellement, dans tous les établissements un système de triche systématisé.
Et c'est intégré dans la formation des étudiants d'une manière vicieuse. En plus, la masse des étudiants en post-graduation est tellement importante qu'il n'y a jamais assez d'enseignants de qualité pour participer aux jurys de délibération. Et les jurys de soutenance ne tiennent jamais compte des règles qui exigent entre autre des pré-lectures, la présence d'enseignants de la spécialité et même quelques membres de la même spécialité venus d'autres universités. Mais cela n'est jamais appliqué.
- Mais pourquoi ces règles ne sont pas respectées ?
Cela est d'abord dû aux règles de nomination du commandement de l'université. La mise en place des recteurs, doyens, chefs de départements et autres n'obéit pas aux critères de compétence et d'honnêteté. C'est même inversement proportionnel et le recteur n'est pas le meilleur élément de l'université, loin de là.
Pour être nommé, il faut marcher dans les basses combines et sur les décombres de l'Etat. Il faut distribuer des notes et des diplômes de complaisance. On ne nommera jamais un vrai recteur, sérieux et avec des prérogatives sérieuses. Pour le salut de l'Université et une lutte efficace contre le plagiat, il faut remettre le critère de compétence en première ligne des nominations de tout le système de commandement.
- Dans le nouvel arrêté, le ministère semble intéressé par l'installation de logiciels anti-plagiat, serait-ce efficace ?
Il faut savoir que cet outil, le logiciel anti-plagiat, exige la numérisation de tous les textes universitaires. Il ne fait que comparer les bouts de textes avec ce qui a déjà été numérisé dans la base de donnée. Mais ce travail de numérisation n'a pas été fait par le Cerist, donc a quoi servirait ce logiciel s'il n'a pas cette bibliothèque des données. C'est donc, de la poudre aux yeux.


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