Le fait d'«abandonner certaines décisions n'est pas une chose négative», a indiqué la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, dans une allocution à l'ouverture d'une rencontre avec les partenaires sociaux (syndicats, associations et parents d'élèves) au siège du ministère. Elle a rappelé que son département ministériel avait une «vision prospective» et non le contraire, comme tentent de véhiculer certains discours. Le ministère de l'Education nationale avait abandonné, l'année dernière, l'agenda du baccalauréat qui se déroulera sur quatre jours au lieu de trois, la durée des vacances d'hiver qui sont passées de 10 à 18 jours selon le vœu des élèves. Elle a estimé que «la société a le droit d'être informée sur tout ce qui a trait au secteur», soulignant que depuis sa nomination au ministère de l'Education en mai 2014, «le nombre de questions posées par les membres du Parlement est de 205». Evoquant l'agenda de la rencontre, Mme Benghabrit a précisé qu'il comporte plusieurs questions, dont l'évaluation du premier trimestre, la préparation du deuxième et les préparatifs en prévision de l'année scolaire 2017-2018. La situation des personnels et tous les aspects liés aux concours de recrutement et stages de formation, notamment les programmes éducatifs et stratégiques nationaux pour le traitement pédagogique sont également au menu de cette rencontre. A cette occasion, la ministre de l'Education nationale a insisté sur l'importance du dialogue, tant avec les syndicats, les associations, les parents d'élèves qu'avec les élus du peuple.