Une conférence a été animée, hier, à la kheïma du centre équestre de Boudinar, par Ismaïl Abdallah, secrétaire général de l'instance arabe, Ghenam Gahnem, chargé de la communication de l'instance arabe, Lakhdar Bentorki, directeur général de l'ONCI et Abdelwahid Temmar, wali de Mostaganem. Après le dévoilement du programme du Festival du théâtre arabe sur la ville d'Oran, cette fois-ci, c'est le tour de Mostaganem, le deuxième pôle de cet événement, lequel est, selon Ismaïl Abdallah, la condition sine qua non à la réussite d'une telle manifestation culturelle, étant la capitale du quatrième art en Algérie. Contrairement aux précédentes, cette 9e édition se tiendra durant dix jours, du 10 au 19 janvier. La particularité cette fois-ci est l'inclusion de la compétition du théâtre universitaire, abritée par la ville des Mimosas, avec la participation de 9 spectacles universitaires, en plus de 18 représentations, en off, des troupes théâtrales arabes participantes à la compétition qui se tiendra à Oran, au Festival du théâtre arabe. Le chargé de la communication de l'instance arabe a exprimé, au début de son allocution, son immense tristesse suite à la récente perte d'un des hommes du théâtre algérien, Fethelnour Benbrahim, lequel a contribué pour que cet événement soit organisé en Algérie. Et d'ajouter : «Durant ce festival, un hommage sera rendu à la troupe théâtrale du FLN. Cette dernière nous a bien prouvé que le théâtre peut participer à l'essor des nations.» La compétition accueillera 155 comédiens représentant 23 troupes de théâtre, venues de différents pays arabes. «Il faut noter que Mostaganem jouera le plus important rôle de cette manifestation, car c'est avec nos universités et nos chercheurs que l'on pourra tendre vers un avenir théâtral prospère», a déclaré le secrétaire général de l'instance arabe. A noter que durant les dix jours de compétition, 10 ateliers seront animés par des spécialiste du quatrième art dans le monde arabe avec la présence, par ailleurs, de célèbres comédiens pour aider et encadrer les apprenants universitaires, notamment ceux de l'Ismas constituant la troupe de Bordj El Kiffan. Quant aux récompenses réservées au théâtre universitaire, Ismaïl Abdallah a annoncé que c'est un prix symbolique qui récompensera seulement les troupes participantes, sans qu'il y ait des prix individuels, à l'instar de la compétition officielle. Mostaganem organisera de son côté la cérémonie de clôture. «Un grand show est programmé pour la clôture, à la salle Ryma de la maison de la culture de Mostaganem, avec notamment la brillante pièce théâtrale Rihlat Houb, de Lakhdar Bernaoui», déclare M. Bentorki. Les conférenciers ont insisté sur le fait que ce festival n'est que le prélude d'une longue série de manifestations culturelles qui se tiendront dans le courant de toute l'année.