Selon des sources concordantes, l'enquête en cours concerne l'approvisionnement des 9 cités universitaires en denrées alimentaires et fait suite aux réserves émises par un mandataire en fruits et légumes, contestant, selon ses termes, les « subterfuges » auxquels auraient eu recours des fournisseurs pour décrocher certains marchés. « Le choix des fournisseurs se fait sur la base d'avis d'appel d'offres nationaux et est entériné par la commission de marché de wilaya, sous l'autorité du wali », a indiqué le directeur de l'ONOU sur les ondes de la radio. Et d'ajouter : « nous n'avons rien à cacher, la gestion centralisée des budgets alloués à la restauration nous permet, d'ailleurs, et contrairement aux années passés, de rationaliser nos dépenses ». Insistant sur le fait qu'il n'est pas « comptable » de la gestion antérieure des résidences universitaires, le directeur de l'ONOU, installé dans ses fonctions en janvier 2005, s'est curieusement débiné lorsqu'il lui a été demandé de situer le montant des dépenses consenties pour la restauration au niveau des différentes résidences universitaires. Selon lui, le calcul des dépenses prend comme critère de base deux repas de 100 dinars, en moyenne, par jour et par étudiant, sur une période de 9 mois. Les structures d'accueil compteront cette année, selon lui, plus de 14 000 étudiants.