La Confédération africaine de football (CAF) a arrêté la liste des candidats aux élections à la présidence et au comité exécutif de l'instance, ainsi qu'au conseil de la FIFA pour le mandat 2017-2021. Le comité exécutif de l'instance continentale a délibéré sur ces scrutins à venir à l'issue de la réunion tenue à Libreville (Gabon) le 12 janvier 2017. Ainsi, pour la première fois depuis son élection à la tête de la CAF en 1988 au Maroc, le président Issa Hayatou ne sera pas candidat unique à sa succession. Ahmad Ahmad (Madagascar), membre du comité exécutif de la CAF, a présenté sa candidature que beaucoup qualifient d'acte de défiance vis-à-vis du Camerounais qui, en 2013, a écarté de la course l'Ivoirien Jacques Anouma grâce à l'amendement (de la honte) proposé (et retenu) de la Fédération algérienne (FAF). Ahmad Ahmad a-t-il une chance de détrôner Issa Hayatou de son fauteuil de président qu'il ambitionne de garder encore 12 ans ? Difficile de l'imaginer. Ahmad Ahmad, (Madagascar) qui a toujours été un fidèle soutien de la FAF, s'est lancé dans la course avec beaucoup de handicaps. Ses «amis» se rangeront-ils de son côté ? L'avenir le dira. L'officialisation de la candidature d'Ahmad Ahmad a coïncidé, étrangement, avec la décision de la CAF de retirer à son pays (Madagascar) l'orgawnisation de la CAN-U17 prévue à Madagascar cette année. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, est en course pour une place au comité exécutif de la CAF pour la zone Nord. Ils sont 3 : Tashani (Libye), Lekjaâ (Maroc) et Raouraoua (Algérie) pour 2 places. Mohamed Raouraoua est sûr de préserver sa place au comité exécutif de la CAF. Par contre, il n'est pas en course pour un poste au conseil (ex-comité exécutif) de la FIFA. C'est le Tunisien Tarek Bouchemaoui qui sera reconduit pour 4 ans puisqu'il est candidat unique du groupement linguistique arabophone. Mohamed Raouraoua n'a pas fait acte de candidature pour un mandat (2017-2021) au sein du plus important organe de la FIFA.