La Fédération algérienne de football (FAF) et la Ligue nationale de football amateur (LNFA) continuent de défier les lois de la République ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), El Hadi Ould Ali. Les deux instances agissent en toute impunité, hors du cadre de la loi et affichent un mépris total aux exhortations du ministre de «respecter les dispositions de la loi et du décret exécutif». La FAF et la LNFA ont décidé de ne pas se conformer aux dispositions légales et règlementaires et imposent le diktat au mépris des lois et textes sans que la tutelle ne prenne ses responsabilités à l'égard des deux parties citées. Le ministre El Hadi Ould Ali est-il informé de ce qu'est en train de faire Ali Malek ? Le directeur des sports au MJS, Djellab, n'a-t-il pas connaissance des violations répétées de la loi commises par les exécutants et commanditaires de la forfaiture qui est en train de se commettre ? Le code électoral de la FAF est allégrement bafoué sans qu'une seule voix s'élève pour condamner les dépassements. La commission électorale de la LIRF, légalement élue par l'assemblée générale le 22 février 2015, a été dépouillée des prérogatives que lui confère le code électoral au profit de Ali Malek, président de la LNFA, qui signe les communiqués avec la qualité de président de ladite commission. Yacine Benhamza, président de la Ligue régionale de Saïda, s'est octroyé le titre de président de la commission de recours auquel il n'ouvre pas droit. L'alinéa 3.3 de l'article 3, principes de base, du code électoral précise : «Les membres de la commission ne doivent en aucun cas être membres du bureau fédéral.» Le ministre et le directeur des sports ont-ils besoin d'autres preuves pour prendre des mesures à l'encontre de tous ceux qui agissent en dehors du cadre de la loi ? S'ils ne le font pas, c'est toute la crédibilité des instances qui en prend un coup. Pis, ceux qui dirigent à titre provisoire la LIRF utilisent les deniers de la Fédération pour faire la campagne de l'homme que ladite fédération a choisi pour être le président de la LIRF. La loi de juillet 2013 interdit le recours aux experts. Le décret exécutif du 16 février 2015 oblige les fédérations, ligues et clubs à procéder à la mise en conformité des statuts avant l'assemblée générale élective. Rien de tout cela n'est respecté par la fédération avec la complicité évidente de la tutelle. Ce fonctionnement a beaucoup de similitudes avec celui de la CAF et de son président Issa Hayatou. Il bafoue ses propres règlements, ne respecte pas les statuts de la Confédération qui changent selon son humeur… et ses intérêts ; il se conduit en président au-dessus de tous et de la loi. Il gratifie d'une promotion qui il veut, il sanctionne en toute impunité et gère la CAF comme son bien. Finalement, des Hayatou y en a partout !