Le pape a reçu en tête-à-tête l'universitaire Mustapha Cherif Le pape Benoît XVI a reçu en tête-à-tête samedi Mustapha Cherif, à la demande de ce dernier, pour un entretien théologique sur l'Islam et les moyens de « faire reculer la haine religieuse ». Cette rencontre exceptionnelle, qui n'a pas été annoncée par le Vatican, a eu lieu dans le bureau personnel du souverain pontife et a duré une demi-heure. « Le pape m'a écouté avec beaucoup d'attention, beaucoup de bonté, et il y a eu un véritable échange », a indiqué Mustapha Cherif. M. Cherif, qui enseigne à l'université d'Alger, est l'un des fondateurs en France d'un groupe de dialogue islamo-chrétien (le GAIC). Il avait demandé à être reçu par le pape, il y a plusieurs mois, avant le discours prononcé par Benoît XVI à Ratisbonne qui a provoqué une violente polémique dans le monde musulman. Harraoubia veut plus de confort Le ministre de l'Enseignement supérieur a décidé d'aménager un peu plus de confort au siège de son département à Ben Aknoun. Ainsi, il a engagé des travaux pour l'installation d'un ascenseur qui lui permettra d'éviter de monter un petit étage. La trentaine de petites marches de l'escalier qu'il emprunte habituellement est devenue a priori une contrainte difficile à supporter. M. Harraoubia va également bénéficier d'une cuisine bien aménagée ? En fin gourmet, il aura besoin d'un bon chef. Le contribuable aura à payer assez cher ce surplus de confort du ministre qui donne l'impression de s'installer dans la durée à son poste. Le climat de stagnation qui caractérise la vie politique nationale semble donner raison au ministre. Quatre années requises contre un ex-général Le tribunal criminel, réuni dans son audience du 11 novembre, a eu à traiter à huis clos l'affaire du général à la retraite B. M., auteur de coups et distribution de photos de son ex-compagne en tenue légère. Il devait y avoir même la projection d'une cassette vidéo mais le président a refusé pour le motif que des avocats stagiaires étaient dans la salle. Le général à la retraite n'avait jamais accepté que son ex-compagne soit de nouveau mariée, et il la harcela jusqu'à ce qu'il y ait eu dispute avec d'autres frères de la victime. L'avocat général a requis quatre années de prison ferme et 1 million de dinars de dommages et intérêts, comme il sera demandé 100 000 DA pour chacun des trois frères de la victime qui avaient été menacés par l'utilisation d'armes à feu par le mis en cause. Le verdict sera connu dans une quinzaine de jours. Benachenhou dans la peau d'un ministre Ceux qui ont suivi le forum de la télévision algérienne, la nuit de samedi, auraient certainement remarqué l'intrigante présence de Abdelatif Benachenhou, ancien ministre des Finances, parmi le staff gouvernemental qui a meublé l'arrière-plan de l'invité de l'émission, Abdelaziz Belkhadem en l'occurrence. M. Benachenhou s'est effacé de la scène médiatique depuis qu'il a perdu son portefeuille ministériel, il y a plus d'un an. Son apparition, somme toute inattendue lors de cette émission, prête à moult interrogations. Certains disent qu'il était venu en sa qualité de conseiller du président Bouteflika. D'autres voient en cela une volonté manifeste de sa part de rejoindre l'équipe gouvernementale. N' y a-t-il pas là un prélude pour un prochain remaniement ministériel ? Après la surveillance, les actes de vandalisme Victime d'un harcèlement indescriptible de la part de policiers, Mme Merad, une commerçante d'Alger, et en dépit de la plainte qu'elle a déposée auprès de l'inspection des services de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), son calvaire ne semble pas prendre fin. Ainsi, après avoir connu trois jours de répit, à la suite de la réaction des plus hauts responsables de la DGSN, Mme Merad a trouvé samedi dernier les vitres de sa voiture brisées. Elle avait garé son véhicule à quelques dizaines de mètres de la cité où elle réside et ne s'attendait nullement à un tel acte, pensant avoir terminé avec l'épisode d'horreur qu'elle a vécu, lorsque son véhicule subissait chaque jour des actes de vandalisme.