L'Organisation nationale de la société civile pour la promotion de la citoyenneté (ONSCPC) a tenu sa promesse et était au rendez-vous dans la matinée d'hier pour tenir son sit-in. Le lieu choisi était le seuil de la radio Aurès, où les protestataires ont accroché leurs banderoles dans lesquelles ils exigeaient l'affichage des listes d'attribution de logements sociaux. L'affichage de ces listes, pour rappel, a été reporté trois fois de suite. Ils étaient une trentaine, dont la plupart exposaient le reçu du dépôt de dossier datant de plus de 20 ans, qui criaient à qui veut les entendre qu'ils ne supportent plus d'être les otages de ceux qui en ont bénéficié et qui leur louent les logements. Les services de sécurité présents sur les lieux les ont orientés vers le siège de l'APC, où les a reçus le maire, qui les a écoutés en leur rappelant qu'il a refusé d'afficher les listes telles qu'elles lui ont été présentées. «J'ai exigé que la date et le numéro du dossier figurent devant le nom de chaque bénéficiaire», a-t-il expliqué. Par ailleurs, il préconise que les logements construits à la périphérie de la ville de manière anarchique soient recensés afin de barrer la route aux propriétaires d'être demandeurs, car au fond «beaucoup d'entre eux sont sur les listes», pense-t-il. Quant aux attentes des protestataires, il dira que plus de 2000 logements n'attendent que le branchement du gaz et de l'électricité pour être livrés. Installation du bureau de wilaya de la FNJE L'Ansej a atteint un taux de recouvrement à hauteur de 50% et compte d'ici à la fin de l'année 2017 atteindre le taux de 100% et ainsi assurer son autonomie financière. «Sachez que 70% des microentreprises ont remboursé leur scrédit, 20% sont en difficulté et notre agence s'est engagée à les accompagner pour dépasser les obstacles et seulement 10% ont fait faillite», a déclaré Mourad Zemali, directeur général de l'Ansej, dans un entretien accordé à El Watan, en marge de la cérémonie d'installation du bureau de wilaya de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE). La cérémonie organisée par le bureau national s'est déroulée en présence du wali, qui s'est engagé à soutenir par tous les moyens les jeunes entrepreneurs de la wilaya. La FNJE , selon les différentes interventions, constitue un trait d'union entre les microentreprises et les rouages administratifs, d'un côté, et de l'autre, elle permettra l'ancrage d'un réseau de solidarité inter-entreprises. Le slogan «les jeunes entrepreneurs des Aurès, fiers de leur résident», ne cachait pas la connotation politique à la veille des prochaines joutes électorales.