Air Algérie ambitionne de devenir un leader africain du transport aérien    AAPI: la majorité des projets d'investissement sont entrés en phase de réalisation effective    Blocus sioniste contre Ghaza: effets dévastateurs sur les enfants    Foot: La première réunion du nouveau Comité exécutif de la CAF le 26 avril à Accra (GFA)    Ligue 2 amateur: sprint final pour l'accession à l'Est, l'ES Ben Aknoun pour accentuer son avance à l'Ouest    ANP: reddition d'un terroriste et arrestation de 9 éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Mansouri rencontre à Pretoria la vice-ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération    Oran: ouverture du Salon international de la Santé "SIMEM" avec la participation de près de 200 exposants    L'Algérie regrette la confirmation de la position américaine sur le conflit au Sahara occidental    Situation humanitaire difficile des populations à Ghaza: le Secrétaire général de l'APN s'entretient avec la représentante de l'UNRWA en Europe    Signature d'un protocole d'accord entre les ministères de l'environnement et de l'éducation pour l'aménagement de 2500 clubs environnementaux éducatifs    L'Algérie appelle le Conseil de sécurité à plus de fermeté    L'Algérie n'ira pas à Canossa !    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    Un défi pour le développement et la sécurité de l'Afrique    La CAN menacée ?    Le CSC face à l'USMA pour un exploit    Une révolution technologique en marche    Quand certains intellectuels algériens versent dans le zemmourisme à l'insu de leur plein gré    «Pigeon voyageur» dans l'histoire du cinéma algérien    La Cinémathèque Afrique de l'Institut français organise les «African Cinema Days» 2025 à Paris    Journée parlementaire: le haut niveau de professionnalisme de l'ANP mis en exergue    Le Venezuela invité d'honneur de la 14e édition du Festival culturel international de la musique symphonique    Le président de la République reçoit le chercheur et scientifique algérien Karim Zaghib    L'Algérien Khaled Ouennouf intègre le Bureau Exécutif de l'Union arabe de judo    Hadj 2025: des centres de formation mobilisés au profit des hadjis    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Fournir les meilleurs services technologiques aux citoyens    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    Concours des meilleurs travaux scolaires "L'Algérie et les causes justes": installation du jury    Oran: un colloque sur les travaux de l'historien algérien défunt Omar Carlier    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    Boughali rencontre son homologue bahreïni    Le CRB à quatre points du MCA le leader    Monstre sacré du cinéma algérien    Saisie de deux kilos de kif et de cocaïne        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La confédération des cadres des finances dénonce
« La corruption bloque toutes les réformes »
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2006

La Confédération des cadres des finances et de la comptabilité (CCFC) est sortie, hier, de son silence pour s'exprimer sur plusieurs sujets touchant à la privatisation, à l'élaboration des projets de la loi de finances, au climat des affaires et à la corruption.
A l'issue de la réunion du bureau exécutif, tenue hier à Alger, la confédération a de ce fait dénoncé « toutes les cessions des entreprises publiques au profit de ceux qui se sont enrichis grâce aux importations douteuses sur le dos des banques publiques ». Selon elle, les pouvoirs publics « n'ont pas de politique claire » relative à cette privatisation et leurs déclarations « contradictoires ne font qu'entretenir le doute quant au manque de transparence » dans la gestion de ce dossier. De ce fait, elle a appelé à une cession au profit des cadres et entrepreneurs algériens « ayant prouvé leur compétence et leur courage » en matière d'investissement. Dans le même ordre d'idées, la confédération a mis en garde contre les ventes des entreprises dites stratégiques aux étrangers et estimé toutefois « que c'est aux Algériens de trouver les partenaires comme l'ont déjà fait nos voisins au Maroc et en Tunisie ». Pour être plus explicite, l'organisation a cité l'exemple du secteur de la téléphonie, qui, selon elle, est une affaire de business puisque l'Algérie n'a pas profité, selon elle, sur le plan de la technologie. « Pire, la sécurité nationale est de ce fait menacée et chacun doit prendre ses responsabilités », a déclaré le bureau exécutif de la confédération. Abordant la question de la loi de finances, celle-ci a relevé que ses cadres ont de tout temps été écartés des débats, dénonçant au passage la nomination du nouveau directeur général du budget. Pour les cadres des finances, le climat des affaires est « préoccupant dans la mesure où la corruption bloque toutes les possibilités de réforme et de redressement de l'économie algérienne ».
REFUS DU DEBAT CONTRADICTOIRE
Selon eux, le gouvernement vient de signer un pacte économique et social, avec « les clients du pouvoir et des clans », et à ce titre, ils ont dénoncé « l'exclusion » du débat des syndicats et des associations autonomes. « Rien ne peut se faire sans ces derniers. Le pouvoir peut choisir ses amis acquis à l'idée de la collaboration positive, mais doit respecter la Constitution et les lois de la République qui consacrent la pluralité syndicale et associative », a déclaré la confédération. Cette dernière a estimé que les scandales successifs ayant éclaboussé le secteur bancaire sont le fait « de la nomination de responsables incompétents acquis à la culture de clans pour servir les crédits à leur convenance ». L'organisation a noté que la liquidation des banques privées « a été dictée par des considérations politiques », rendant coupable la Banque d'Algérie, qui n'a pas pris ses responsabilités et le ministère des Finances, pour avoir désigné la personne qu'il ne fallait pas à la tête de l'IGF. « Les cadres des finances sont dans une situation alarmante. 90% d'entre eux sont bloqués dans leur carrière et certains d'entre eux n'ont pas connu de promotion depuis plus de 20 ans », a déclaré la confédération, appelant de ce fait le ministère des Finances à prendre ses responsabilités pour remédier à cet état de fait. Elle a également regretté que les conférences et séminaires, qu'elle devait organiser au profit des cadres sur la situation dans le secteur des finances, n'ont pu être tenus à cause, a-t-elle expliqué, du refus du ministère de tout débat contradictoire. Néanmoins, tout en félicitant la nomination de nouveaux responsables au niveau des Douanes, des Impôts et de l'IGF, l'organisation a appelé au limogeage du chef de la Cellule du traitement du renseignement financier (CTRF). Intervenant dans le conflit, qui oppose certains syndicalistes d'Algérie Poste au secrétaire général de la Fédération des Postes et Télécommunication, l'organisation des cadres des finances a exprimé sa protestation contre le sort réservé à certains membres du bureau de la fédération démis de leurs fonctions pour avoir rejoint la CCFC. « Un mouvement général a été déclenché arbitrairement pour déplacer nos adhérents alors que les membres de la fédération affiliée à l'UGTA n'ont pas été touchés (...) Le secrétaire général, dont le mandat a expiré depuis 8 ans, n'a pas lieu d'être, car le secteur des télécommunications a été restructuré pour éclater en trois sociétés autonomes, deux par actions, Algérie Télécom et Mobilis, et une troisième l'Epic Algérie Poste, de ce fait l'organisation syndicale doit, elle aussi, évoluer et aller vers la création de nouvelles structures ». En conclusion, la confédération a exigé de la directrice d' Algérie Télécom « l'arrêt des attaques menées » contre les membres de la fédération et appelé le ministre des Télécommunications « à prendre les mesures nécessaires, dans un délai de 15 jours, faute de quoi l'affaire sera portée devant l'opinion publique ».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.