Le mandat olympique 2012/2016 étant achevé le 31 décembre dernier, au sein des différentes fédérations sportives, l'heure est aux bilans de l'exercice qui vient de s'achever (AG ordinaire) et surtout au renouvellement des instances qui doivent tenir incessamment leurs assemblées générales électives (AGE) où il sera question de l'élection ou de la réélection des différents présidents et de la composante de leurs bureaux au sein de leurs fédérations respectives. Un processus de renouvellement qui sera ponctué par celui l'instance suprême du sport algérien, chapeautant toutes les fédérations sportives, à savoir le Comité olympique algérien (COA), dont l'AGE est programmée le 28 avril prochain, et qui sera précédée de l'AGO le 8 du même mois. Pour ce qui est des différentes fédérations sportives, elles sont actuellement en pleine période de préparation pour présenter leurs bilans et des AG électives. Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a même fixé la date butoir du 28 février prochain pour la tenue de ces AG ordinaires et électives à travers une note méthodologique. Les fédérations sont invitées à «organiser leurs AGO de l'exercice écoulé (2015-2016) et leurs AGE du 15 janvier au 28 février. En plus du respect strict de l'échéancier fixé, chaque fédération est tenue d'organiser en deux étapes successives une AG ordinaire pour l'étude et l'approbation des bilans moral et financier de 2015-2016, et dans un intervalle de 15 jours une AG élective pour élire un nouveau bureau exécutif pour le prochain mandat olympique (2017-2020)», lit-on dans ladite note adressée le 15 janvier aux différentes fédérations. Un mois de février qui s'annonce chargé avec l'enjeu de ces échéances pour les fédérations, dont une majorité a déjà arrêté les dates pour leurs AGO et AGE de leur instance, à l'image de la Fédération algérienne de judo (FAJ) dont l'AG ordinaire s'est déjà tenue avec l'adoption des bilans moral et financier, en attendant l'AG élective prévue le 11 février. La Fédération algérienne des luttes associées tiendra son AGE le 25 février. La même date a été choisie par la Fédération algérienne de basket-ball, alors que celles des sociétés d'aviron et de canoë est prévue le 3 du même mois, pour ne citer que ces fédérations. Pour ce qui est de la fédération phare et dont l'AGE est particulièrement attendue, en l'occurrence la FAF, avec tout ce qui a été dit sur l'avenir de Mohamed Raouraoua à sa tête après la débâcle des Verts au Gabon, aucune date n'a été avancée. Tout porte à croire qu'elle sera annoncée lors de la réunion du bureau fédéral prévue le 11 février, même si l'on évoque sa tenue au mois de mars, c'est-à-dire au-delà de la date butoir fixée par le MJS. Vote à bulletin secret, la nouveauté Un mois de février crucial et des enjeux de taille pour les responsables des différentes fédérations, dont la plupart briguent un nouveau mandat à la tête des instances qu'ils dirigent, expliquant les tractations du moment, campagne électorale oblige. De nouveaux mandats qui passeront d'abord par l'adoption des bilans moral et financier de l'exercice qui vient de s'écouler (2015-2016) avec une nouveauté, et pas des moindres, celle qui oblige les membres de l'assemblée générale à adopter ces bilans moral et financier au vote à bulletin secret et non à main levée, comme cela se faisait auparavant. Une nouveauté consacrée par l'article 12 du décret exécutif n° 14-330 du 27 novembre 2014 fixant les modalités d'organisation et de fonctionnement des fédération sportives nationales, ainsi que de leur statut-type, et qui devrait donner plus de liberté et de transparence aux membres de l'AG d'exprimer leur vraie volonté sans être incommodés où contrariés par un vote à main levée. Des AGE et des tractations en coulisses à la veille de ce mois de février électoral, notamment avec l'éternelle question des éligibilités et inéligibilités pour certains prétendants à de nouveaux mandats, ou même de potentiels candidats déjà écartés de la course lors du précédent cycle olympique. A ce titre, on évoque dans les coulisses du MJS que certains prétendants inéligibles il y a quatre ans auraient bénéficié de la levée de cette interdiction de se présenter, alors que la question reste toujours pendante concernant le cas de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) et son président, Rachid Fezouine. Suspendu par le COA (sanction sportive) sur la base de l'article 13 du dernier décret, le président de la FAC devrait être inéligible. Le sera-t-il ? Réponse dans les tout prochains jours avec l'entame de la procédure de dépôt des candidatures.