La CAN Gabon-2017 s'achèvera dimanche à Libreville avec la finale de la 31e édition de la compétition continentale par excellence. Pour les arbitres africains présents au Gabon, elle a été une étape importante dans la poursuite de leur carrière. De grandes lignes se sont dessinées à l'horizon 2018, année de la prochaine Coupe du monde en Russie. Au Gabon, des arbitres ont gagné des points, à l'instar de l'arbitre directeur Janny Sikazwe (Zambie), qui a dirigé 3 matchs avant les demi-finales. C'est un signal fort à son endroit de la part de la commission des arbitres de la CAF. Il aurait été bien noté. Il est, dit-on, pressenti pour diriger la finale dimanche. L'arbitre zambien est dans les grâces des responsables de l'arbitrage africain. Nul doute qu'il sera retenu pour la Coupe du monde Russie-2018. C'était aussi l'objectif de trois arbitres qui portaient l'espoir de leurs pays respectifs de faire partie du groupe des arbitres africains pour le Mondial 2018. L'Algérien Mehdi Abid Charef, l'Egyptien Gehad Grisha, le Mauritanien Ali Lemghaifry et le Marocain Redouane Jiyed sont restés dans les starting-blocks. Ils n'ont dirigé qu'un seul match depuis l'ouverture de la CAN-2017. La CAF leur a adressé un mauvais signal, à un an et demi de la Coupe du monde 2018. Selon un observateur très au fait des arcanes de l'arbitrage africain, «la commission d'arbitrage de la CAF a utilisé avec parcimonie les arbitres présélectionnés pour la Coupe du monde 2018. Ils ont été peu utilisés. La commission a délivré un signal». Abdelhak Etchiali, arbitre assistant algérien, a été désigné trois fois et il n'est pas exclu qu'il le soit une 4e fois lors de la finale ou petite finale. Dans cette catégorie des arbitres assistants, le Soudanais Ali Waleed Ahmed s'est largement détaché avec 5 matchs à son compteur avant les demi-finales et la finale. Beaucoup soupçonnent son compatriote Meghdi Shams Eddine, président de la commission d'arbitrage, d'être derrière ses nombreuses désignations. L'Algérien Mehdi Abid Charef ne doit pas lâcher, à quelques encablures de la Coupe du monde 2018. Il doit redoubler d'efforts et de bonnes performances ici et ailleurs pour arracher son billet pour la Russie-2018. Ce n'est pas un hasard s'il a été peu utilisé à la CAN Gabon-2017. A ce niveau, rien n'est innocent.