Dans une note publiée jeudi sur son site, le Département d'Etat américain a affirmé que les relations entre les Etats-Unis et l'Algérie sont bonnes et ne cessent d'évoluer. Le Département d'Etat a en effet souligné le «solide partenariat» entre les deux Etats en relevant le «rôle constructif de l'Algérie dans la promotion de la stabilité régionale». «L'Algérie, stratégiquement située, est un partenaire solide avec lequel les Etats-Unis entretiennent de fortes relations dans les domaines diplomatique, sécuritaire et l'application de la loi», précise la fiche technique dont le contenu a été largement répercuté par l'agence officielle APS. Ainsi, pour le Département d'Etat, l'Algérie joue un rôle pivot dans la stabilisation des pays de la région comme le Mali et la Libye. Cette institution en charge des affaires étrangères des Etats-Unis a estimé que «malgré les turbulences ayant secoué les pays voisins, l'Algérie demeure stable». Lutte contre le terrorisme Le Département d'Etat, qui a reçu ce week-end une délégation du Parlement algérien, a fait état dans sa note d'efforts considérables consentis par l'Algérie pour renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme. Le Département d'Etat a rappelé que l'Algérie «est un membre actif du forum mondial contre le terrorisme» et copréside également le groupe de travail sur le renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. Il a également salué l'appui logistique apporté par l'Algérie aux opérations de maintien de la paix de l'ONU et de l'Union africaine, où notre pays est très actif. Sur le plan bilatéral, le Département d'Etat a relevé «l'importance des dialogues politiques et militaires fréquents tenus entre Alger et Washington». Il a fait des visites intenses échangées par les deux pays durant ces deux dernières années. Le Département d'Etat considère également que l'Algérie est l'un des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Sans donner de détails sur la structure de ces échanges constitués essentiellement de produits énergétiques, l'Algérie et les Etats-Unis ont signé un accord-cadre sur le commerce et l'investissement qui établit les principes communs de leurs relations économiques et constitue une base pour la négociation d'autres accords bilatéraux. Dans le cadre des échanges bilatéraux, une délégation du Parlement algérien a rencontré jeudi à Washington plusieurs membres influents du Congrès américain avec lesquels elle a évoqué le développement des relations entre l'Algérie et les Etats-Unis, ainsi que les questions d'intérêt commun, a rapporté hier l'APS. Des Parlementaires à Washington Cette délégation, composée de la sénatrice, Hafida Benchehida, du vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Djamel Bouras, du porte-parole du RND, Seddik Chiheb, et du président du groupe d'amitié parlementaire algéro-américain, Abdelkrim Meheni, a eu trois rencontres avec le sénateur républicain d'Oklahoma, Jim Inhofe, et les deux congressemen démocrates et membres du groupe des amis de l'Algérie au sein du Congrès américain, Joseph Kennedy et John Conyers. Ces rencontres, a ajouté l'APS, ont permis d'aborder les perspectives de développement des relations bilatérales, notamment l'appui américain à l'investissement et au processus de diversification de l'économie nationale. Les parlementaires algériens ont présenté la nouvelle Constitution algérienne et ses aspects positifs sur la vie démocratique. Ils ont également évoqué la transparence des prochaines élections législatives, «garantie par le rôle important de la mission de la haute instance indépendante des élections», instituée par le nouvelle constitution. La question sahraouie a également été évoquée par les deux parties. Ainsi, selon le compte rendu de l'APS, le sénateur Inhofe a déclaré son opposition au démantèlement de la Minurso. Il a annoncé également qu'il se rendra dans les territoires sahraouis durant le mois courant à la tête d'une délégation du Congrès américain.