Le limogeage de Sofiène Hidoussi, vendredi dernier par la direction de la JS Kabylie, est loin d'être réglé, donnant lieu à un bras de fer entre le technicien tunisien et le président des canaris, Mohand Cherif Hannachi. Loin d'accepter cette décision, il réclame la résiliation de son contrat par écrit, en sus du payement des indemnités de limogeage, comme le stipule son contrat. Lors de sa réunion avec les responsables kabyles, samedi dernier, Hidoussi a mis la direction de la JSK dans l'embarras, elle qui voulait à tout prix se «débarrasser» de son coach. Refusant la proposition qui lui a faite par Hannachi de résilier son contrat le liant à la JSK, en réclamant au moins trois mois de salaire comme indemnités, Hidoussi a décidé de se présenter à la séance d'entraînement d'hier matin effectuée par la JSK à Tizi Ouzou, et éviter qu'on lui impute un abandon de poste. Néanmoins, le coach s'est vu interdire l'accès au stade et surtout de diriger ladite séance, dont les commandes ont été confiées au coach adjoint et désormais intérimaire, Mounaïm Kheroubi. Une décision de la direction qui confirme bien que le technicien tunisien ne reprendra pas ses fonctions à la tête de la barre technique des canaris, mais qui ne règle pas pour autant le problème, donnant lieu à un bras de fer Hidoussi-Hannachi. Proposé et recommandé même à la JSK par un ancien international algérien et ex-président d'un club de l'Est, Hidoussi risque de faire des misères à la direction kabyle, et pour cause : disposant d'un contrat en béton le liant à la JSK jusqu'en juin de 2018, Hidoussi compte bien faire respecter les clauses de son contrat et compte même prendre un avocat pour réclamer ses indemnités, et ce, jusqu'au dernier centime. Une démarche qui met la direction de la JSK dans une mauvaise posture, notamment sur le plan financier, mais aussi sur le plan administratif, puisqu'elle ne pourra pas bénéficier d'une licence pour un éventuel successeur tant que la résiliation du contrat n'a pas été paraphée par Hidoussi. En attendant, ce dernier ne compte pas quitter Tizi Ouzou tant qu'il n'aura pas obtenu gain de cause, alors que la direction poursuit sa quête pour trouver un nouvel entraîneur. A ce propos, la piste des dirigeants s'oriente vers plusieurs techniciens suite au refus déclaré de Moussa Saïb de reprendre en main l'équipe. Ainsi, et comme annoncé par nos soins dans notre dernière livraison, c'est sans entraîneur en chef que la JSK affrontera demain l'ES Sétif en match avancé de la 19e journée du championnat et qu'elle se déplacera ce mercredi après-midi à Monrovia (Liberia) via Casablanca en prévision de son match aller des 32es de finale de la Coupe de la CAF prévu vendredi prochain, puisque c'est le coach adjoint Mounaïm Kheroubi qui assurera l'intérim.