Le désormais ex-coach des Canaris, Nasser Sendjak, limogé dimanche dernier par la direction de la JSK, a menacé de reprendre son poste d'entraîneur, s'il ne perçoit pas son argent, comme convenu lors de son limogeage à «l'amiable». Dans un point de presse qu'il a animé mardi après-midi, à l'hôtel Amir de Chéraga, l'ex-coach de la JSK, Nasser Sendjak est revenu longuement sur l'épisode de son limogeage à la tête de la barre technique des Canaris. Le technicien qui a expliqué que rien ne justifie son limogeage, tout en considérant avoir réussi la mission pour laquelle, il a été engagé au mois de novembre dernier, à savoir sauver la JSK du purgatoire, en plaçant l'équipe à la 7e place au classement, alors qu'elle était classée 13e à son arrivée, a toutefois menacé de reprendre du services «je me considère toujours comme l'entraîneur de la JSK et tant qu'on ne m'a pas payé comme convenu je me présenterais à Tizi-Ouzou, pour entraîner l'équipe», avait lâché Sendjak lors du point de presse. Une menace que l'ancien sélectionneur national n'a pas mis à exécution, puisque lors de la séance d'hier matin, dirigée par son adjoint et désormais coach en chef par intérim, Arezki Amrouche, l'enfant de Noisy-le-Sec ne s'est pas présenté à ladite séance alors que, jusqu'à hier après-midi, il n'avait toujours pas perçu son chèque représentant les salaires impayés et les indemnités qu'ils avaient réclamés en guise de dédommagement après son limogeage (environ 600 millions centimes). Une somme qu'il devrait toucher incessamment, à en croire une source au sein de la direction des Canaris. Sur un autre registre, l'ère Nasser Sendjak au sein de la JSK semble avoir été tournée au sein de l'équipe, qui a effectué, hier matin une deuxième séance d'entraînement sous la houlette d'Arezki Amrouche, le coach intérimaire. Des entraînements qui ont vu le retour de Fayçal Belakhdar qui a réintégré le groupe, après plus d'un mois d'absence en raison de ses différents avec Nasser Sendjak. Sur un autre registre, et au sujet du futur entraîneur qui aura la charge de préparer la nouvelle saison et de diriger l'équipe pour l'exercice 2013/2014, la direction des Canaris a déjà pris la résolution d'engager un technicien étranger. A cet effet, plusieurs entraîneurs ont été déjà proposés par des managers aux responsables kabyles, dont le nom d'Alain Michel et celui de Geiger, même si ce dernier ne fait pas l'unanimité au sein de la direction des Canaris, avec Hannachi, le boss qui s'opposerait à son retour malgré l'insistance de certains de ses collaborateurs. En attendant, les dirigeants de la JSK prendront le temps nécessaire pour se choisir un nouvel entraîneur, en confiant la barre technique à Arezki Amrouche jusqu'à la fin de l'exercice en cours, surtout que l'équipe n'est plus menacée de relégation. A noter enfin, que Amrouche sera secondé dans sa mission par l'actuel entraîneur des juniors de la JSK, en l'occurrence Mounaïm Kherroubi et non par Mourad Karouf comme proposé par certains, et ce en raison des rapports peu amicaux qu'entretiennent les deux techniciens et qui avaient refusé, il y a tout juste une année, de travailler ensemble au lendemain du limogeage, la saison écoulée, d'Ighil Meziane.