Alors que la campagne labours-semences, clôturée il y a quelques semaines, a consacré la diversification de la culture en consacrant pas moins de 832 quintaux pour les légumineuses, notamment le pois chiche (377 quintaux), les opérateurs de cette culture stratégique n'ont pas exprimé leur engouement pour le crédit Refig. Une alternative décrétée par les services de la CCLS pour leur venir en aide afin de pouvoir s'approvisionner en semences, en engrais et en produits phytosanitaires (désherbants). En effet, sur les 2273 fellahs s'étant rapprochés des guichets de la CCLS pour s'offrir leurs besoins pour leur céréaliculture, seuls 385 ont déposé leur dossier pour bénéficier de ce crédit. Par ailleurs, l'on apprend que la campagne s'est achevée sur l'emblavement de 37 500 ha de blé dur, 3200 ha de blé tendre, 156 000 ha d'avoine et 16 000 ha d'orge. Cela dit, l'on apprend que la CCLS s'est engagée dans un programme basé sur le rattachement de trois fermes pilotes. Sur injonction du Conseil de participation de l'Etat (CPE), ces fermes évolueront désormais sous la coupe de la CCLS et s'intéresseront à l'intensification de la semence. Enfin, il est utile de souligner que cette coopérative a aussi opté pour le commerce de proximité, en ouvrant six points de vente des produits légumineux (pois chiche, lentilles, haricots et riz) au niveau de Relizane, Yellel, Zemmora et Mendès. «Nous proposons des produits de bonne qualité et à des prix imbattables», a souligné Drif Bouziane, le directeur de la CCLS de Relizane.