Encore une fois, les unités de l'ANP ont découvert une cache d'armes, bien dissimulée, à Adrar, non loin de la frontière algéro-malienne, au sud-ouest du pays. Depuis le 18 janvier dernier, les forces de sécurité ont neutralisé au moins 10 terroristes et récupéré 50 armes lourdes, 44 obus et 52 caisses de munitions. Les unités de l'ANP ont ainsi localisé une cache d'armes bien aménagée dans le désert à Adrar, dans laquelle était stocké un véritable arsenal de guerre, comprenant aussi bien des armes lourdes et performantes que d'anciennes pièces avec leurs munitions. Selon un communiqué rendu public hier par du ministère de la Défense nationale, cette cargaison «récupérée près des frontières» comprend «un canon SPG-9, deux mitrailleurs de calibre 14,5 mm, un mitrailleur de calibre 12,7 mm, un mitrailleur de type PKT, deux fusils à jumelles de calibre 7,62x55 mm, trois mitrailleurs RPK, deux pistolets-mitrailleurs de type kalachnikov, un fusil semi-automatique de type SKS, deux fusils à répétition, un fusil de type MAS-36, sept obus D30, 15 obus de mortier calibre 60 mm, 18 roquettes SPG-9 calibre 73 mm, trois roquettes RPG-7, deux missiles Grad BM et dix grenades F1 ainsi que 7098 balles de différents calibres». Depuis le début de l'année en cours, les opérations des forces de l'ANP ont abouti à la récupération de quantités importantes d'armes, et ce, indépendamment des résultats en matière de lutte contre la contrebande, le trafic de drogue et l'émigration clandestine. Ainsi, depuis le 18 janvier dernier, les bilans des opérations antiterroristes font état de la récupération de deux mortiers, cinq mitrailleurs 12,7 mm, un mitrailleur PKT, trois fusils mitrailleurs PK, 22 pistolets kalachnikov, neuf fusils semi-automatiques type Seminonv, cinq fusils à répétition, deux lance-roquettes RPG 7 mm et 2 mm, un canon SPG 9mm, deux mitrailleurs 14,5 mm, 44 obus pour mortier, deux pistolets automatiques type Beretta, quatre grenades et 52 caisses de munitions diverses. Tout cet arsenal a été récupéré par les forces de sécurité, bien dissimulé dans des caches aménagées en plein désert, non loin de la frontière avec le Mali et la Libye, pays en pleine déconfiture, devenus le terrain de prédilection des trafiquants en tout genre et des groupes terroristes d'Al Qaîda et de Daech. Les deux se rendent service pour survivre et constituent un véritable défi pour l'armée algérienne, désormais confrontée à une armée d'ennemis, bien aguerrie et lourdement équipée, tout au long de la frontière, sur des milliers de kilomètres. Si, au Sud, les unités de l'ANP récupèrent de plus en plus d'armement, au Nord, ce sont les résidus de groupes terroristes qui tombent régulièrement lors des offensives des services de sécurité. Depuis le 18 janvier dernier, au moins dix terroristes ont été abattus, notamment à Skikda, Jijel, Boumerdès et Tizi Ouzou, régions où les activités des phalanges d'Aqmi restent encore sporadiquement actives.