Circulation routière : Route dégradée à Harraga Le tronçon de route qui relie la localité de Harraga à celle de Ben Zerga est dans un piteux état, particulièrement au niveau de la station-service, où la route est pleine d'excavations, jusqu'à au lieudit Sidi Driss. D'après les riverains, les trous ont été colmatés à maintes reprises. Ces travaux provisoires ont été dictés par le passage de cortèges officiels devant se rendre à l'Ecole de la marine de Tamentfoust. Dans la précipitation qui a caractérisé les travaux, les ouvriers ont déposé le bitume sans aucune application. Quelques jours seulement après le passage du cortège officiel, le bitume s'est détaché, rendant le passage des voitures difficile. «Pourquoi les pouvoirs publics se comportent-ils de cette manière. Cela renseigne sur le peu d'intérêt qu'ils accordent aux citoyens et c'est aussi un manque de respect et de considération à leur égard», fulmine un habitant de Harraga outré par cette situation. Le passage d'un cortège d'officiels aussi fugace et éphémère est plus important que des milliers de citoyens. «Dans un Etat qui se respecte et qui respecte ses citoyens, les employés qui sont derrière ce genre de pratique doivent être sanctionnés», poursuit-il. Lotissement Ben Redouane : Les habitants réclament des travaux de revêtement Les habitants du lotissement Ben Redouane, dans la commune de Bordj El Kiffan, déplorent le manque d'équipements publics dans leur quartier. L'éclairage public est pratiquement inexistant dans les venelles de la cité. Quant à l'état des routes, ces dernières sont impraticables. Hormis l'artère principale, dont le revêtement en bitume a été refait récemment, aucune route secondaire n'a été refaite. «En hiver nous pataugeons dans la boue, en été nous faisons face à la poussière», confie un habitant du lotissement. Les habitants déplorent également le manque d'espaces verts et d'aires de jeu pour leurs enfants. «Dans notre quartier, il n'y a pas de place pour les aires de jeu ou les stades de proximité. Toutes les assiettes foncières ont été utilisées pour la construction d'habitations», assurent-ils. «L'APC de Bordj El Kiffan, dont dépend notre quartier, s'est limitée à refaire le revêtement de quelques artères principales, les ruelles qui se trouvent dans les quartiers et lotissements d'habitation ont été négligées», ajoutent-ils.