La journaliste qui accompagnait les forces irakiennes a été victime du tir d'un sniper de l'Etat islamique (EI) à Tal Afer, à l'ouest de Mossoul, alors qu'elle couvrait la bataille pour la libération de cette grande ville des mains de Daech. La journaliste algérienne Samira Mouaki, en mission à Mossoul, en Irak, a été grièvement blessée à la tête hier, sur le terrain des combats, par un sniper de Daech. Les médias irakiens ont rapporté, tôt le matin, l'information reprise par le site Echorouk News, dernier média algérien pour lequel Samira Mouaki a travaillé avant de démissionner et de choisir de rester en Irak et travailler pour le média Al Ghadir. La journaliste, qui avait fait auparavant un passage au quotidien El Khabar en 2008, a également fait partie de l'équipe de KBC et d'Ennahar avant de rejoindre Echorouk News. Samira Mouaki était, depuis le début de la bataille pour la libération de Mossoul, sur le terrain des opérations de guerre. La journaliste, qui accompagnait les forces irakiennes, a été victime du tir d'un sniper de l'Etat islamique (EI) à Tal Afer, a l'ouest de Mossoul, alors qu'elle couvrait la bataille pour la libération de cette grande ville des mains de Daech. Evacuée en urgence à l'hôpital, les autorités irakiennes l'ont par la suite transportée par un avion spécial à Baghdad où, selon Al Hached Al Chaabi, 22 médecins irakiens ont été dépêchés pour sa prise en charge. Même si son pronostic vital est engagé, son état aurait été stabilisé. Samira Mouaki avait dénoncé les tentatives de réduire la bataille de libération de Mossoul à des combats interconfessionnels. Elle avait déclaré aux confrères d'Algérie Actu que «Al Hachad Al Chaabi était une composante de l'armée irakienne et que les combats qui se déroulaient à Mosoul étaient des batailles contre les terroristes de Daech». Dans un communiqué rendu public, Al Hachad El Chaab rend hommage à la journaliste qui a choisi de couvrir toutes les opérations de guerre,en bravant le danger. Cette faction irakienne évoque le courage de la journaliste et son amour pour son métier. Notons que le ministre de la Communication a exprimé ses «regrets» en apprenant la nouvelle.