Après le démantèlement d'un important réseau de trafic de stupéfiants composé de 9 éléments, dont 5 se trouvent en fuite et 4 sont déjà été jugés, le dénommé D.A., ayant écopé de la perpétuité par contumace, a été traduit devant le tribunal criminel de la cour d'Oran, hier. Il a été condamné à 13 ans de réclusion. Cette affaire éclatera suite à des informations parvenues à la sûreté de wilaya visant le dénommé A.Z. âgé de 55 ans, résidant à Gambetta, récidiviste dans le trafic des stupéfiants. Le 19 janvier 2015, ce mis en cause a été arrêté à bord de sa voiture au niveau d'un barrage à l'entrée de la ville de Béthioua. La fouille se soldera par la saisie de 67 paquets de kif dissimulés dans différents endroits de sa voiture. Ses complices identifiés ont été mis sous surveillance. Une fois interrogé, A.Z. reconnaîtra transporter cette drogue qui appartient au dénommé B.B., qui lui avait demandé dans un premier temps de l'accompagner à Oum El Bouaghi, où il devait récupérer une somme de plus de 4 millions de dinars. Puis, il lui demandera de l'accompagner à Sidi Boudjenane. De retour à Oran, expliquera A.Z., B.B. a rencontré un homme à bord d'une Chevrolet blanche, il s'agit d'un policier, proche de la retraite, qui active avec lui. Quant à B.B. et suite à son arrestation, la fouille de sa maison se soldera par une autre saisie de kif. Le total entre ces deux saisies a été estimé à 73,150 kg de kif. Interrogé, il reconnaîtra que les stupéfiants saisis au niveau de la voiture et au domicile lui appartiennent. Quant au policier cité dans cette affaire, il niera les faits, même s'il confirme s'être rendu à Sidi Boudjenane avec le mis en cause. A la barre du tribunal criminel, D.A., une fois de plus, niera les faits, même lorsque le président de l'audience insistera sur les déclarations de ses complices qui le chargeaient. Ce dernier maintiendra le niet catégorique : «J'ai accompagné le policier afin de l'aider à acheter un moteur pour sa voiture». Le représentant du ministère public a requis 15 ans de réclusion, quant à la défense, elle expliquera qu'on ne peut condamner une personne sur de simples déclarations de prévenus.