Le gardien de but du MC Saïda (Ligue 2), Walid Abdelli, a écopé d'une suspension de deux ans dont un avec sursis, suite à son affaire relative au dopage. Sa sanction a pris effet depuis le 6 février dernier. La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), qui a auditionné le médecin du club lors de sa dernière séance, a indiqué que «ce joueur a utilisé une méthode interdite». Le contrôle a été apparemment effectué, il y a un peu plus d'une année, à l'occasion d'un match de championnat de Ligue 2 (USMM Hadjout - MC Saida) disputé en janvier 2016, selon le PV de la réunion disciplinaire. La Commission n'en dira pas plus, notamment pourquoi cette affaire a pris autant de temps pour être traitée. Abdelli n'avait même pas pris part à cette rencontre remportée par son club, le MC Saïda à Hadjout par 2 à 0. De plus, la Commission n'a pas encore été claire quant à la formule «méthode interdite». En tout cas, ce joueur est le premier cas de dopage dévoilé cette saison, même si finalement cela concerne la saison précédente. Durant l'exercice 2015-2016, cinq joueurs ont été sanctionnés pour dopage. Il s'agit de Youcef Belaïli (USM Alger), Kheireddine Merzougui (MC Alger), Rafik Boussaid (RC Arbaâ), Noufel Ghessiri et Hocine Amrous de la JSM Skikda. Ils ont tous écopés d'une suspension de quatre années. Belaili, qui avait été sanctionné par deux fois, respectivement par la CAF, suite à un contrôle effectué lors d'un match de Ligue des champions d'Afrique, et la FAF pour un match de championnat, avait introduit un recours auprès du Tribunal arbitral des sports (TAS) de Lausanne. Le TAS avait répondu favorablement à son recours. Sa sanction a été ramenée à deux ans. Mais la FAF n'a pas voulu réduire la sienne.