Quarante villas de haut standing quasiment achevées, d'une superficie de 350 m2 chacune, réalisées par l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL), selon la formule promotionnelle à l'unité de voisinage 19 de la nouvelle ville Ali Mendjeli, n'ont toujours pas été mises en vente par le promoteur. Comme il est d'usage pour ce genre de promotion, où les constructions sont cédées par l'AADL sur plan ou par le biais d'avances versées par d'éventuels acquéreurs. Une situation qui suscite bien des interrogations de la part des citoyens qui se sont rapprochés de l'agence pour se renseigner sur le prix de cession de ces villas et auxquels il a été répondu qu'elles ne sont pas à vendre. Ces mêmes citoyens s'interrogent, d'autre part, sur le sort de ces villas et à qui elles sont destinées. Ont-elles été réservées à une caste bien précise ? Des villas que des personnalités connues à Constantine et dans d'autres wilayas, accompagnées par des agents de l'AADL ont visitées à plusieurs reprises ces derniers mois, rapportent des entrepreneurs ayant participé à leur réalisation. Une source proche des services de l'AADL à Constantine, que nous avons jointe hier par téléphone, affirme pour sa part que la décision de ne pas vendre ces villas a été prise au niveau de la direction générale à Alger, laquelle a instruit l'agence de Constantine en 2015 de surseoir à leur vente. Ce qui n'a pas manqué, précise notre interlocuteur, de mettre celle-ci dans l'embarras, puisqu'en raison de la non-cession des ces villas, l'AADL de Constantine n'arrive pas à réunir les fonds pour régler les situations des entreprises réalisatrices du projet. Des entreprises dont les moyens sont limités et qui se retrouvent aujourd'hui confrontées à des difficultés financières en raison de ce blocage