- La grève dans les transports en commun continue Au deuxième jour de la grève observée par les transporteurs en commun affiliés aux syndicats SNTT et UNAT, les grévistes ont décidé, dans l'après-midi d'hier, d'assurer un service minimum sur les lignes à grand trafic, notamment les 4G, B et 51. Cette décision a été prise à la suite de la réunion qui a regroupé, hier matin, le directeur des transports et les délégués des syndicats, où plusieurs points liés à la mise en service des bus affrétés par l'ETUS Oran ont été débattus. Plus tôt dans la matinée, la direction des transports a rédigé un communiqué dans lequel elle estime que le projet d'affrètement de 100 autobus est légitime, car «il vise à offrir les meilleures conditions possibles de confort et de sécurité pour les citoyens dans leurs déplacements quotidiens et une amélioration de la couverture de l'agglomération d'Oran et de ses localités environnantes». La direction précise aussi que «si le recours à l'affrètement a été, avant tout, un choix économique, la procédure suivie par l'établissement public a été très respectueuse de la réglementation des marchés publics». Et de conclure en disant que leur souhait par cette opération «est de servir l'usager et surtout de faire de l'Etuso la locomotive de la modernisation du transport urbain et de changer la situation actuelle du transport que tout le monde qualifie d'anarchique». - Qui peut exercer l'activité d'herboriste ? L'intérêt croissant pour la médecine dite «douce» a été accentué, ces dernières semaines, par l'apparition d'une noria d'herboristes, qui proposent une gamme variée de plantes médicales et de préparations dérivées, que le patient a tendance à consommer de plus en plus, en raison des vertus qu'on leur attribue. L'exercice de cette activité, selon le Centre national du registre du commerce (CNRC), «est libre et ne nécessite aucun agrément, contrairement à la pharmacie». Cependant, comme toute activité commerciale, celle d'herboriste est soumise à l'inscription au registre du commerce. Les documents exigés pour ce faire consistent en une demande signée et établie sur des formulaires fournis par le CNRC, un justificatif de local apte à recevoir cette activité commerciale, en présentant soit un titre de propriété, un bail ou une concession d'une terre agricole, une quittance justifiant l'acquittement des droits de timbre prévus par la législation en vigueur et enfin un extrait de naissance. Pour Mehtar Tani Noureddine, directeur de la Chambre de l'artisanat et des métiers d'Oran (CAMO), l'herboriste porte une double casquette, celle d'artisan et celle de commerçant. Il peut exercer, soit avec un registre du commerce, soit avec une simple carte d'artisan. L'établissement de cette carte nécessite la production d'une demande manuscrite d'inscription au registre des artisans. Un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) délivré par un centre de formation professionnel ou, à défaut, une attestation de travail de 3 ans dans la filière, un extrait de naissance, un certificat de résidence, une quittance de 500 DA délivrée par les services des impôts, une copie de l'acte de location ou de propriété du local, une autorisation de la Chambre de l'artisanat, 5 photos d'identité, une copie de la carte d'identité nationale, 3 000 DA de frais d'inscription et 2500 DA de frais de formation.