- Commune de Bourouba : Une forêt aménagée à Diar El Afia Une forêt mitoyenne avec des habitations dans le quartier de Diar El Afia, à Bourouba, a été aménagée, au grand bonheur des habitants. Le bois a été longtemps abandonné et a servi pendant des années comme décharge pour toutes sortes de détritus. Les pouvoirs publics en ont fait un endroit féerique, où les enfants peuvent s'adonner aux jeux et les adultes à la villégiature. En plus des aménagements à l'intérieur de la forêt, des équipements de puériculture ont été installés, donnant à la forêt des allures de kermesse. Les enfants, accompagnés de leurs parents, notamment durant les week-ends, affluent en grand nombre. En cette période de vacances scolaires, le bois est devenu une destination privilégiée pour les habitants des quartiers alentour. «La forêt s'est mue en un endroit vraiment fabuleux, et ce, grâce aux aménagements qui ont été réalisés et à l'installation d'équipements, tels que les toboggans et les balançoires. Je lance un appel aux habitants de Diar El Afia pour qu'ils incitent leurs enfants à sauvegarder ces équipements, car ils sont en fin de compte les leurs», confie un habitant du quartier. - Commerce informel dans la capitale : Retour de l'anarchie dans plusieurs communes L'anarchie est de retour dans bien des communes de la capitale, en raison d'un relâchement manifeste de la part des pouvoirs publics. Les multiples opérations d'éradication des marchés informels n'ont apparemment servi à rien. A El Harrach, les marchands ont réoccupé tous les espaces qui ont été libérés il n'y a pas si longtemps, notamment aux abords du marché couvert de fruits et légumes et aux alentours du marché de poissons. Outre ces deux endroits, l'artère principale, qui mène au centre de Boumati, est également envahie par les vendeurs illicites, rendant le déplacement des piétons pratiquement impossible. A la rue Larbi Ben M'hidi, le nombre de vendeurs à la sauvette s'est multiplié. Les piétons trouvent, dans certaines portions de trottoirs, à peine de petits interstices pour se frayer un chemin. A la place des Martyrs, les espaces communs ont de nouveau été squattés. Les commerçants informels se sont réapproprié le moindre espace vacant. Autre point noir, la route longeant le marché Meissonnier, où l'on relève également une plus grande présence de marchands informels. Au marché Clauzel, la présence des vendeurs illégaux est devenue permanente. Le négoce se pratique beaucoup plus à l'extérieur du marché que dans son enceinte. Cette situation prévaut aussi dans la plupart des communes de la capitale, particulièrement à Bordj El Bahri, Rouiba, Réghaïa, et Mohammadia.