Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) tiendra son troisième congrès, les 8 et 9 février 2007. La date de la tenue de ce rendez-vous a été fixée par le conseil national du parti, réuni jeudi dernier en session ordinaire au centre culturel d'El Biar, à Alger. Le RCD a été contraint d'ajourner l'organisation de ses assises, prévues initialement pour le mois de novembre en cours, faute de salle. En effet, selon Mohcene Belabes, chargé de communication du parti, le RCD est confronté au problème de lieu capable d'accueillir les congressistes et les invités qui prendront part aux travaux de ce congrès. « L'organisation du congrès coïncidera avec l'anniversaire de la création du RCD (février 1989) », a-t-il ajouté. Par ailleurs, les préparatifs du rendez-vous, a indiqué notre interlocuteur, sont d'ores et déjà fin prêts. Cette question a été, d'ailleurs, inscrite à l'ordre du jour de la réunion du conseil national du parti, dont les travaux se sont déroulés à huis clos, sous la houlette du président du parti, Saïd Sadi. Les responsables du RCD semblent vouloir profiter de cette échéance statutaire pour remettre de l'ordre dans la maison et renforcer la cohésion du parti en prévision des épreuves électorales prochaines, en l'occurrence les législatives et les locales. C'est ce qu'a affirmé le leader du RCD à l'ouverture des travaux dudit conseil. « Le congrès sera une occasion pour renforcer notre cohésion. C'est un événement important », a affirmé Saïd Sadi. Les membres du conseil national du RCD devront passer en revue, en sus des assises du parti, d'autres questions liées à l'actualité nationale et internationale. Dans son allocution d'ouverture des travaux de cette réunion, le président du RCD a souligné, d'emblée, la dégradation de la situation sécuritaire avec l'expansion des actes terroristes qui a accentué le sentiment du doute chez les citoyens. « Tout cela sur un fond caractérisé par le renforcement du régime despotique, l'interdiction du débat démocratique et le délitement institutionnel », a estimé Saïd Sadi. Evoquant le référendum sur la révision constitutionnelle, le premier homme du RCD a déclaré que la question n'est pas, pour son parti, une priorité.