Le CEM Challal de la commune de Boudjima vit des situations des plus insolites. Aussi inconcevable que cela puisse paraître en effet, le collège en question est divisé en deux blocs distincts par un chemin communal. L'artère connaît un trafic relativement dense. De nombreux accidents, dont les victimes sont les collégiens, surviennent chaque année. Pour minimiser les dégâts et inciter les conducteurs à plus de prudence, l'APC, malgré ses moyens dérisoires, a installé plusieurs ralentisseurs. Depuis, le nombre d'accidents a sensiblement diminué. Notons que les parents d'élèves ne semblent pas préoccupés par la situation dangereuse qui menace à chaque instant leur progéniture. Dans un autre registre, cet établissement se distingue aussi par le fait qu'il fonctionne sans salle de lecture, ni terrain de sport et encore moins de cour. Sur le plan pédagogique, le CEM ne possède pas de laboratoire pour assurer les travaux pratiques. Ce qui a poussé l'administration à aménager une salle de classe de fortune pour servir de labo en attendant l'achèvement de l'infrastructure, en chantier depuis le milieu des années 1990. Les travaux ont atteint un seuil avancé avant que l'entreprise ne plie bagage et abandonne le chantier. A ce jour, les travaux n'ont pas encore repris. Les autorités locales ont demandé aux responsables compétents de procéder à l'extension d'une partie du collège pour regrouper l'ensemble des blocs pédagogiques d'un côté et affecter l'autre moitié à un autre usage éducatif ou culturel d'un autre, mais leurs doléances sont restées sans suite.