L'Algérie aura-t-elle la chance de postuler pour l'organisation d'une Coupe d'Afrique avant 2025 ? L'option n'est pas à écarter. Le Zimbabwéen, Philip Chiyangwa, présidant de la Cosafa, la toute puissante sous-confédération de l'Afrique australe, composée de 14 membres, a déclaré qu'il lutterait contre la décision d'organiser les trois prochaines CAN dans des pays francophones d'Afrique de l'Ouest. Il faut rappeler que les Coupes d'Afrique de 2019, 2021 et 2023 ont été attribuées, en septembre 2014, respectivement au Cameroun, Côte d'Ivoire et Guinée. «Elles ont été attribuées de manière brutale et politique au bénéfice d'une région», a-t-il déclaré, avant d'ajouter que «le Cosafa va donc protester concernant certaines compétitions qui ont été attribuées, à tel point qu'une commission d'enquête doit être mise en place pour déterminer les critères utilisés, etc». S'il y a un point qui peut être clairement remis en cause, c'est surtout l'attribution de la CAN-2023. Lors de l'assemblée de septembre 2014, durant laquelle ont été validées ces attributions, l'ordre du jour n'évoquait que les CAN-2019 et 2021. C'est l'ancien président de la CAF, Issa Hayatou, qui a décidé sur place d'arrêter aussi l'édition de 2023, attribuée finalement pour la Guinée. L'arrivée du Malgache Ahmad Ahmad à la tête de l'instance africaine, le mois dernier, a chamboulé quelque peu les choses. Les contrats signés et les décisions prises antérieurement, peuvent éventuellement être remis en cause. C'est le cas du contrat de cession des droits télévisuels pour le groupe Lagardère. Le nouveau président a déclaré à ce sujet que des experts sont en train d'examiner le dossier actuellement. L'accord peut être revu si jamais des irrégularités sont relevées. C'est dans ce sens là que Philip Chiyangwa, qui y est pour quelque chose dans la victoire d'Ahmad Ahmad, réclame une enquête au sujet de l'attribution des CAN-2019, 2021 et 2023.