Le 10e congrès des hommes d'affaires arabes a pris fin hier avec un bilan mitigé. Si certains participants ont trouvé leur compte et ont pu décrocher des contacts intéressants, d'autres par contre ont été déçus. Selon certaines sources, le congrès n'a pas eu les résultats escomptés. La crème des investisseurs arabes et même algériens n'a pas jugé utile de marquer cette rencontre par sa présence. « Ceux qui ont de grands moyens financiers ne sont pas venus », regrette l'un des participants qui a requis l'anonymat. L'ambition de l'Algérie d'attirer les capitaux arabes est vraisemblablement une tâche ardue. Certes, plusieurs entrepreneurs arabes ont assuré considérer l'Algérie comme un marché prometteur. Il n'en demeure pas moins qu'ils demandent plus de garanties et de facilités pour y investir. Les ouvrages d'art (travaux publics), la gestion de l'électricité et à un degré moindre la voie ferrée ont représenté les secteurs qui intéressent le plus les hommes d'affaires arabes. De nombreux investisseurs ont affiché le vœu d'investir ces secteurs à grande valeur ajoutée.