Par le nombre des participants qui dépasse les 300 et l'intérêt accordé à la rencontre, les organisateurs du 10e congrès des hommes d'affaires arabes estiment que leurs objectifs ont été largement atteints. Une chose est certaine, les contacts établis entre les hommes d'affaires arabes et leurs homologues algériens ainsi que les autorités du pays ont été, selon M. Benabdesslam, intéressants à plus d'un titre. Intervenant sur les ondes de la Chaîne II, le vice-président du forum des chefs d'entreprise (FCE) a expliqué que les investisseurs sont trop discrets quant aux négociations qu'ils mènent pour leurs affaires. De ce fait, ajoutera-t-il, il est difficile de savoir si des contrats de partenariat ont été finalisés ou non. Toutefois, il précisera que ce congrès se veut une opportunité pour une prise de contact qui sera suivie d'une recherche de partenariats. Les prochains jours, avouera M. Benabdesslam, montreront la nature des discussions qui ont eu lieu entre les investisseurs arabes et algériens. Interrogé sur la réticence de certains hommes d'affaires arabes à venir investir en Algérie, le vice-président du FCE estime que le climat des affaires en Algérie est opportun et présente beaucoup d'avantages mais aussi souffre de quelques blocages. “Aux investisseurs arabes de faire une évaluation entre les avantages et les inconvénients qu'offre ce climat avant de prendre une décision d'investissement et de s'engager dans un projet”, suggèrera-t-il. Poursuivant son argumentation, il précisera qu'il n'y a pas de raisons pour que d'autres hommes d'affaires arabes, tels que Orascom, investissent dans des conditions plus difficiles et aujourd'hui, ils récoltent des résultats positifs. “Pourquoi les autres investisseurs ne pourront pas faire de même ?” s'est-il interrogé. Il faut noter que les capitaux investis par les hommes d'affaires en Algérie n'ont pas dépassé les 6 milliards de dollars. Ils s'intéressent surtout au secteur des services, notamment le tourisme, la promotion immobilière et la construction, les banques et les assurances. Ce sont les trois secteurs dans lesquels les investisseurs arabes développent un savoir-faire reconnu. B. K.