Le président du Forum des chefs d'entreprise, a estimé, lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel El-Aurassi, ce samedi, que le 10e Congrès des hommes d'affaires arabes, qui s'est tenu les 19 et 20 novembre dernier en Algérie, “est une réussite” méme s'il n'y a pas eu de contrats d'investissement à cette occasion. Cependant, M. Omar Ramdane a souligné qu'il ne fallait pas s'attendre à la signature spectaculaire de contrats, lors de ce congrès, puisque les grandes affaires “ne se traitent pas sous le projecteur d'une caméra”, selon lui. Cela n'empêche que, “les Algériens entendront beaucoup parler d'investissement arabe en Algérie. Pour peu que notre pays s'organise”, pour preuve une multitude de banques arabes sont en attente d'agrément. En ce qui concerne les privatisations, M. Ramdane affirme que les hommes d‘affaires arabes “ne sont pas très intéressés par la reprise d'unités industrielles, ils préfèrent plutôt investir dans le secteur du tourisme, la santé, l'immobilier…”, a-t-il précisé. D'autre part, afin d'attirer plus d'investisseurs arabes, le Forum des chefs d'entreprise propose qu'il faudrait faciliter les déplacements des hommes d'affaires et cela par la suppression des visas pour les hommes d'affaires arabes ou bien l'octroi de visas de longue durée. Notons que les visas d'entrée en Algérie sont de courte durée et pour une seule entrée, alors dans les autres pays arabes, les hommes d'affaires circulent librement. Il a annoncé que le Forum remettra aux pouvoirs publics un document sur le 10e Congrès des hommes d'affaires arabes, une fois adopté par le conseil exécutif. D'autant que le président de la République s'est engagé, lors de son discours, prononcé à l'ouverture de cette manifestation, qu'il suivra avec attention les recommandations du congrès et les prendra en considération dans le cadre de la poursuite des réformes économiques en Algérie. Et son organisation reviendra, également par la suite à des propositions en ce qui concerne l'amélioration du climat d'affaires, telle que la désignation d'un interlocuteur entre l'investisseur et l'administration qui s'occuperait de toutes les démarches administratives afin d'éviter, aux hommes d'affaires, les obstacles de la bureaucratie. En outre, le président du FCE a expliqué que la réussite de cet événement est également, dans le nombre des participants, d'autant que 900 personnes ont participé à la rencontre dont 356, représentant 16 pays arabes, et plus de 500 participants algériens, entreprises et différentes administrations. “Le congrès des hommes d'affaires arabes a connu un grand engouement aussi bien de la part des opérateurs économiques arabes que des chefs d'entreprises algériens”, souligne le bilan établi par le principal organisateur de cet événement. Selon M.Omar Ramdane, cette réussite vient, aussi, des ateliers présidés, par les ministres des secteurs du tourisme, énergie, finances, agriculture, travaux publics et autres. Et puis, la plénière, inaugurée par le président de la République, a permis de dresser la situation de l'économie algérienne, de présenter aux investisseurs arabes le nouveau cadre de l'investissement et ses opportunités en Algérie, les incitations et les secteurs susceptibles d'intéresser les investisseurs arabes. En outre, cette rencontre, enfin, a été clôturée par le chef du gouvernement. “Les organisateurs du 10e Congrès des hommes d'affaires arabes ont affirmé l'objectif de valoriser la destination Algérie pour qu'elle soit dans la carte mentale de l'investissement arabe. Sur ce plan, l'objectif a été “largement atteint”. Pour le président de la Commission d'organisation, “l'intérêt pour le marché algérien est manifeste”. D'ailleurs, les membres de la commission chargée de l'organisation, qui ont effectué des déplacements dans des pays arabes tels que le Maroc, la Tunisie, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït, l'Egypte ont été surpris de par l'ignorance des hommes d'affaires arabes de tout ou presque des mutations qu'a connues l'économie algérienne. Il faut dire que ce congrès est une première: le fait qu'il a été organisé par une organisation privée et a ouvert le champ pour d'autres manifestation du même genre afin que les investisseurs étrangers connaissent de plus près, les opportunités qu'offre l'Algérie dans le domaine des affaires.