Lucas Alcazar Gonzalez est devenu, depuis hier, le premier entraîneur espagnol à diriger la sélection nationale de football. Agé de 50 ans (il n'est né le 21 juin 1966), le coach andalou a suivi une carrière de joueur sans grand éclat avant de se reconvertir en entraîneur. Il fait l'essentiel de son parcours en tant que premier technicien en Espagne avec une petite pige de moins de deux mois dans le club grec de l'Aris Salonique (décembre 2012- fin janvier 2013). Il a notamment fait accéder Recreativo Huelva en Liga en 2002. Il en a fait de même avec le Real Murcia en 2006. Il a drivé de nombreuses formations espagnoles de Liga Santander et La Liga 2, le Racing Santander, Xerez, Recreativo Huelva, Cordoba CF, Grenade CF, Levente UD el Elche. Ce technicien, qui a débuté sa carrière d'entraineur à l'âge de 29 ans possède un diplôme de documentaliste de l'Université de Grenade. Il est aussi professeur de tactique et stratégie à l'Ecole nationale espagnole d'entraîneurs. L'Andalou compterait 67 victoires contre 137 défaites en Liga. Parmi ses détracteurs, on peut citer le journaliste BeIn Sport USA, spécialiste du football espagnol, David Cartlidge, qui avait écrit sur twitter : «Combien de fois devrais-je le répéter : les clubs doivent arrêter d'embaucher Alcazar» Le nouveau président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi n'avait pas caché dès son élection son penchant pour doter la sélection nationale d'un technicien espagnol, considérant que le football algérien était très proche de celui de l'Espagne, qui reste une référence au niveau mondial. Indentite de jeu Le boss de Dely Ibrahim a sûrement était conforté par le parcours réussi par le coach Josep Maria Nogués, qui avait ramené d'Espagne afin de prendre en main le Paradou AC. Résultat, les Pacistes ont assuré leur accession dès la fin de la phase aller du championnat de Ligue 1 tout en pratiquant l'un des meilleurs jeux pour ne pas dire le meilleur au niveau national avec des joueurs issus de la formation du Paradou AC. Le président a su manœuvrer jusqu'au dernier moment pour cacher l'identité de son coach. Ainsi, ce n'est pas Aitor Karanka, ni Joaquin Caparros qui driveront les Verts, mais bien Lucas Alcazar qui a souvent travaillé sous pression avec des clubs modestes qu'il a eu à coacher par le passé. Cela pourra être un atout pour l'entraineur qui a eu sous sa coupe Yacine Brahimi, lorsqu'il était à Grenade. La mission qui lui est confiée par Zetchi c'est celle de qualifier la sélection algérienne à la phase finale de la CAN 2019 au Cameroun, mais surtout doté les Verts d'une véritable identité de jeu. Pour le mondial, cela semble déjà grillé avec déjà cinq points de retard sur le leader du groupe B, le Nigeria. Le coach devra diriger son premier match officiel lors de soirée du Ramadhan du 9 juin prochain.