Une vaste opération de remplissage du barrage de Ouled Mellegue, 70 km au sud de Souk Ahras, et d'une capacité de 150 millions de m3, a débuté en février dernier et devra se poursuivre jusqu'au début de l'année 2018, a rapporté l'APS. Les eaux de ce barrage seront principalement orientées vers l'alimentation du complexe de transformation du phosphate d'Oued Kéberit et des habitants des communes d'El Ouenza et Laouinat de la wilaya de Tébessa, ainsi que Sidi Fradj de Souk Ahras, selon la direction des ressources en eau. Une quantité de ces eaux sera toutefois destinée à l'irrigation de 5 hectares de surfaces agricoles dans les communes de Driaâ et Taoura, dans la wilaya de Souk Ahras. Une source de l'Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) a indiqué que le remplissage de ce barrage a atteint au début mars 2017 les 35 millions de m3, précisant que son exploitation est prévue d'ici à fin 2018, après son remplissage et l'installation des divers équipements électrotechniques. Réalisé en un temps «record», le barrage d'Oued Mellague s'ajoute à deux infrastructures hydrauliques similaires que compte la wilaya de Souk Ahras, à savoir le barrage de Aïn Dalia (76 millions de m3) et celui d'Oued Charef, d'une capacité de 152 millions de m3 destiné à l'irrigation des surfaces agricoles de Sedrata, Bir Bouhouche et Zouabi, a ajouté la même source. La wilaya de Souk Ahras figure parmi les wilayas pilotes en matière de réalisation de barrages, d'autant qu'elle contribue à l'alimentation en eau potable de plusieurs wilayas limitrophes, à l'instar de Tébessa et d'Oum El Bouaghi, a-t-on encore précisé. Dans ce contexte, la même source a indiqué que la réception, fin 2018, du barrage d'Oued Djedra (35milions de m3) permettra le renforcement de l'alimentation en eau potable des habitants de la ville de Souk Ahras et des communes d'Ouled Driss et El Machrouha. Et d'annoncer dans la foulée le lancement «prochain» des travaux de réalisation du barrage d'Oued Laghnem de la commune de Lakhdara destiné à l'alimentation en eau potable des habitants des communes frontalières et l'irrigation de plus de 1000 ha de terres agricoles.