Pas moins de 17 harraga ont été secourus, avant-hier, au large de Bouzedjar par les gardes-côtes. En effet, l'alerte donnée par un bateau de pêche a permis de localiser l'embarcation pneumatique à bord de laquelle se trouvaient les postulants à l'émigration clandestine. Ces derniers avaient embarqué quelques heures auparavant à partir de la plage de Bouzedjar dans l'espoir de rallier l'autre rive de la Méditerranée, lorsqu'une panne de moteur est survenue. Une fois l'alerte donnée, les gardes-côtes ont dépêché deux vedettes pour porter secours aux clandestins, qui se trouvaient à 40 km au nord de Bouzedjar. Ils ont été reconduits au port et une enquête a été ouverte par les services compétents pour connaître les circonstances exactes de cette émigration clandestine. Jeudi dernier, un groupe de 18 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés, aux premières heures de la journée, au large de la plage des Andalouses, par les unités de la façade maritime Ouest. Les 18 personnes, dont un mineur, tous des Algériens, ont tenté leur aventure à bord d'une embarcation pneumatique à partir de la plage de Madagh. Ils ont été interceptés à 5 miles au nord de la plage des Andalouses. Depuis le début de l'année, plusieurs tentatives d'émigration clandestine ont été avortées par les gardes-côtes au large des plages de l'ouest du pays. Profitant des conditions météorologiques favorables, les candidats à l'émigration clandestine ne reculent devant rien pour quitter le pays et rallier l'autre rive de la Méditerranée. Par ailleurs, dans le courant du mois de mars, les gendarmes d'Oran ont démantelé un réseau de 18 passeurs à Kristel. Trois véhicules légers, un camion, plusieurs moteurs hors-bord et des jerricans de carburant ont été saisis à l'occasion. En 2016, le phénomène a connu une ampleur alarmante, comme en témoignent les dizaines de tentatives mises en échec et 761 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés à l'ouest du pays.