Cela fait près de quatre mois que les instances en charge des affaires du football n'ont pas procédé à un contrôle antidopage, apprend-on de sources concordantes. Ce «ralentissement» dans la cadence des opérations de contrôle n'a pas d'explication logique. Selon certains, cela aurait commencé lorsque le laboratoire de Doha (Qatar), où la Fédération algérienne a l'habitude d'effectuer les analyses, a été suspendu au mois de novembre dernier. Or, la sanction qui a frappé ce laboratoire pour un «problème de mise en conformité avec de nouvelles normes» est levée depuis la mi-mars. Les choses reprendront-elles leur cours maintenant que la nouvelle équipe dirigeante de la FAF est installée ? Il faut rappeler que depuis le début de l'actuelle saison, un seul cas de dopage a été révélé. Il s'agit du joueur du MC Saïda Abdelli Walid qui a écopé, au mois de février dernier, d'une suspension de deux ans dont un avec sursis pour «utilisation d'une méthode interdite lors d'un contrôle antidopage», effectué en janvier 2016. Durant la saison 2015-2016, cinq joueurs, en l'occurrence Youcef Belaili (USM Alger), Kheireddine Merzougui (MC Alger), Rafik Boussaïd (RC Arba), Noufel Ghessiri (JSM Skikda) et Hocine Amrous (JSM Skikda), ont été suspendus pour dopage (quatre ans).