Accusé dans une affaire de détournement, séquestration de mineur, menace à l'arme blanche et prise de photos à caractère sexuel sur mineur, le mis en cause, B. A., âgé de 23 ans a été condamné par le tribunal criminel à 7 ans de réclusion. Les faits remontent au mois de septembre, quand le père de la victime déposa plainte contre le mis en cause. Selon les déclarations de la victime, il était allé voir chez lui le prévenu qui lui avait proposé de lui trouver du travail, mais cela n'était qu'un appât pour l'attirer, le séquestrer puis l'humilier en prenant des photos tout en le menaçant de les publier. Confronté à ces accusations, le mis en cause ne les niera pas, mais expliquera ne pas avoir prémédité son acte, certes un différent l'avait opposé à la victime. Ce dernier aurait tenté d'abuser de sa sœur, une handicapée malvoyante et sourde. Cité ce jeudi à la barre, le mis en cause maintiendra ses déclarations affirmant qu'à aucun moment il n'avait prémédité son acte, ce n'est qu'après avoir vu la victime que tout bousculera dans sa tête, ce qui le poussa à agir de la sorte. C'était une question d'honneur, dira ce dernier à la barre. Le représentant du ministère public requit la peine de 10 ans de réclusion, insistant sur les chefs d'inculpation, dont celui de «la prise de photos obscènes». La défense du prévenu plaidera les circonstances atténuantes pour son mandant, justifiant ces faits par une question d'honneur, «en voyant devant lui la victime, mon client s'est remémoré les faits que sa sœur handicapée avait subis».