La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a annoncé hier la mise en marche, à compter du 1er mai, d'un deuxième train de nuit sur la ligne Béchar-Oran, ainsi que d'un nouveau train voyageurs assurant quotidiennement la ligne Saïda-Oran, via Sidi Bel Abbès. Pour la ligne Béchar-Oran, le nouveau train de nuit, qui aura les mêmes gares d'arrêt que le train déjà existant, est composé de voitures réhabilitées en places assises et couchettes, précise un communiqué de la SNTF. Pour le départ d'Oran, il est fixé les samedis, lundis et mercredis à 22h40 (arrivée à Béchar à 8h15). Le départ de Béchar aura lieu les dimanches, mardis et jeudis à 22h (arrivée à Oran à 7h25). Un aménagement horaire de l'ancien train a été programmé à compter du 1er mai. Ainsi, le départ à partir d'Oran de l'ancien train sera à 19h40 (au lieu de 20h30 actuellement) et le départ de Béchar à 19h (au lieu de 20h). La société informe ses clients que ces trains sont soumis à une réservation préalable et que le nouveau train est interdit aux fumeurs. Pour ce qui est du train assurant la ligne Saïda-Oran via Sidi Bel Abbès, il sera opérationnel à l'occasion de l'inauguration, lundi, du nouveau tronçon de la ligne ferroviaire entre les villes de Moulay, Slissen et Saïda. Le départ de Saïda est fixé à 5h (arrivée à 7h30 à Oran) alors que le départ d'Oran se ferra à 15h20 (arrivée à Saïda à 18h) avec huit gares d'arrêt (aller et retour) : Saïda, Youb, Telagh, Moulay, Slissen, Tabia, Sidi Bel Abbès, Oued Tlelat et Oran. Ces nouvelles lignes s'ajoutent à celles qui sont déjà annoncées dans d'autres régions du pays. Après la réouverture de la ligne Alger-Tizi Ouzou et celle de Zéralda à Alger, ce sera au tour de la ligne qui reliera Annaba à Tunis, depuis Alger, qui va être inaugurée dans les prochains jours. La SNTF a même donné le tarif puisque le voyage par train d'Alger jusqu'à Tunis coûtera 5000 DA. La SNTF a également annoncé l'ouverture de nouvelles lignes et surtout le développement du fret qui permettra à la société de gagner un peu plus d'argent surtout en ces temps de crise où l'Etat ne pourra plus subventionner le rail.