L'association des donneurs de sang de la wilaya de Béjaïa a renouvelé son bureau pour la première fois depuis sa création en 1999. Soit un retard qui lui vaut un manquement aux statuts de la fédération qui stipulent un mandat limité à trois ans. Le nouveau président élu, Ali Yousfi, membre en tant que donneur et technicien de la DSP, a proposé au vote des personnels de la santé et des donneurs de différents endroits de la wilaya, comme collaborateurs en sus des donneurs volontaires pour les autres charges de l'association. Il a tout de suite affiché les ambitions de sa nouvelle équipe qui « sont catalysées par les progrès enregistrés depuis l'année 2000 dans la gestion du dossier sang ». Il s'agit, selon lui, de se repositionner en « tant que véritable partenaire de santé, susciter des adhésions dans les quartiers, villages, entreprises, milieu scolaire et universitaire ». Cela suppose « une redynamisation des comités locaux » au niveau des cinq secteurs sanitaires de la wilaya. L'objectif étant de remplacer le sang que fournit la famille du receveur par la disponibilité de sang régulier dans les banques des centres de transfusion. Pour le président de la fédération nationale, présent à l'assemblée générale élective, il importe pour cela de parvenir à un objectif national de 90% de donneurs réguliers. Le comité de la wilaya de Béjaïa vise dans ce sens un rapport de 10 dons pour 1000 habitants. Un objectif à atteindre avec l'attraction de nouveaux donneurs, estime le président de la fédération, qui préconise à leur profit de la« reconnaissance ». Soit dit, en plus de « l'humanisation » des rapports (distinctions honorifiques), la promulgation par le ministère de la Santé de la gratuité des analyses ou de leur prise en charge dans le cas où celles-ci sont effectuées dans un laboratoire privé.