En venant à bout, avec art et manière, d'une coriace équipe de Saïda, les gars du Sersou viennent de tourner une page sombre d'un parcours mi-figue, mi-raisin où, du fait de causes multiples, beaucoup de points avaient été perdus à domicile. Il faudrait dire que les protégés de Kadaoui, « Toto » pour les intimes, qui retrouvait certains de ses éléments clefs, jusque-là grévistes, ont été pour beaucoup dans l'entrain affiché dès l'entame du match. Une rencontre jouée tambour battant où dès la 19', le revenant Benzineb Rabah a failli trouver le chemin des filets. Ezzerga, qui tenait le bon bout, exerça même un pressing constant et imposa un rythme d'enfer aux visiteurs, mais comme les Benzineb (AEK et Rabah), Djaousti et surtout le jeune Bouziane n'arrivaient pas par excès de précipitation à conclure, le score restera inchangé en première mi-temps. Après la pause, les Bleus reviennent sur le terrain avec la ferme intention de marquer ce but libérateur qui viendra tout de même au prix d'incalculables actions collectives, rondement menées. Sur l'une d'elle, la JSMT bénéficia d'un penalty après que Derbal eut dévié le cuir de la main. Sur cette action, Bouziane a vu la balle frôler le montant avant d'échouer devant une « forêt » de jambes. Abedelkader Benzineb, chargé de son exécution, le transforme en but (51') soulageant les milliers de poitrines chagrinées de voir durer le suspens. Acculés par cette réalisation, les protégés de Benyellès durent procéder par contres. Des contres meurtriers qui ont failli faire mouche. N'était la vigilance de Djehad, le score aurait pu connaître un autre sort.