A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a organisé une rencontre à laquelle les représentants de plusieurs institutions nationales et organismes étrangers ont été associés. Privés de jeux, empêchés d'aller à l'école et soumis à des activités qui nuisent à leur développement physique et mental. Ils sont 168 millions enfants de par le monde à travailler. Plus de la moitié d'entre eux sont engagés dans des activités dangereuses qui mettent en péril leur santé et leur sécurité. «En Algérie, on est bien loin de ce constat affligeant», assurait, hier, Mourad Zemali, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, fraîchement nommé. A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants, le 12 juin de chaque année depuis 2002, le ministère du Travail a organisé une rencontre à laquelle les représentants de plusieurs institutions nationales et organismes étrangers ont été associés, dont l'Unicef et l'Organisation international du travail (OIT), pour rappeler l'importance des actions à entreprendre pour aboutir à l'élimination du travail des enfants dans le monde, mais aussi en Algérie. «Les enquêtes et les données établies ces dernières années sur la question démontrent que ce phénomène existe à des taux très faibles dans notre pays qui ne dépasse pas les 0,5% d'enfants concernés», affirmait Mourad Zemali. L'OIT a placé cette année la célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants sous le thème «Dans les conflits et les catastrophes, protégeons les enfants du travail des enfants». Selon l'OIT, environ 250 millions d'enfants vivent dans des régions en proie à des conflits armés. Chaque année, près de 70 millions d'enfants sont affectés par des catastrophes naturelles. Une part importante des 168 millions d'enfants contraints à travailler vivent dans des zones touchées par des conflits et des catastrophes. Plus de la moitié des 65 millions de déplacés de guerre actuels sont également des enfants. Projet de loi portant code du travail En marge de cette rencontre, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a annoncé que les délais pour recueillir les observations et propositions des partenaires sociaux et des syndicats concernant le nouveau code du travail ont été fixés. «Un calendrier sera arrêté pour l'examen de ces observations et propositions afin d'accélérer l'achèvement de la phase de consultations et passer, par la suite, aux étapes suivantes», a-t-il précisé. Il a aussi souligné «la détermination» de son département à étudier le dossier du code du travail, et de sa nécessaire actualisation «pour être au diapason des évolutions enregistrées au niveau international dans ce domaine». Evoquant le système de Sécurité sociale, Mourad Zemali a souligné «l'importance de rechercher de nouvelles sources de financement de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), saluant le travail des groupes qui se penchent sur la recherche de solutions efficaces à même d'assurer la pérennité du système de Sécurité sociale qui est un acquis national qu'il faut préserver».