Après la mise en service de la gare multimodale de Bouhinoun (sud de Tizi Ouzou), puis de celle de transport urbain et suburbain de Boukhalfa, ainsi que les stations de Beni Douala, de Oued Aïssi et de Timizart Loghbar, distantes du chef-lieu de la wilaya de 4 à 7 km chacune, aucun transporteur, par minibus ou par taxi collectif, n'a le droit de déposer les voyageurs au-delà de ces aires de stationnement. Puisque à ce niveau, des bus appartenant à des opérateurs privés ou à l'Etuto (établissement public de transport urbain) assurent des rotations entre ces gares et la station de Boukhalfa, via le centre-ville de Tizi Ouzou. Le service est donc assuré du matin jusqu'en fin d'après-midi (18h30/19h). Pendant les jours fériés, seuls quelques bus de l'Etuto assurent, jusqu'en milieu de l'après-midi, un «service minimum», mais rarement les privés. Aussi, pendant ce mois de Ramadhan 2017, du moins durant la première quinzaine de jours qui viennent de passer, les usagers, pour rentrer chez eux au-delà de 17h (vers Draâ Ben Khedda, Tadmaït, Tigzirt, Sidi Namane…), sur des distances allant de 10 à 35 km, éprouvaient mille et une difficultés. Car, à partir de cet horaire, tous les bus appartenant à des opérateurs privés disparaissent du paysage pour ne réapparaître que le lendemain matin. C'est dire que le cahier des charges en la matière, s'il en existe un, n'est assurément pas respecté, alors que dans la journée, aux heures de pointe notamment, ils s'adonnent à une véritable course aux clients. En fin de journée, seules deux dessertes sont assurées entre 17h30 et 18h par des bus de l'Etuto.