Le syndicat national des médecins généralistes de la santé publique (SNMG/SP) interpelle de nouveau les pouvoirs publics en vue de « l'ouverture immédiate des négociations relatives au dossier du statut particulier du médecin généraliste. » Réunis jeudi à Sidi Bel Abbès, sous l'égide de la coordination Ouest, les représentants du SNMG/SP des secteurs sanitaires de Sfisef, Telagh et Ben Badis ont appelé à la mise sur pied officielle de la commission nationale de négociation du statut du médecin généraliste, englobant les ministères de la Santé et du Travail ainsi que la direction de la Fonction publique. « Le statut du médecin généraliste de santé publique est une nécessité historique pour la revalorisation de la fonction. Il est aussi un devoir pour les pouvoirs publics de réhabiliter le rang du médecin généraliste de santé publique dans la société », soutient le SNMG/SP dans un communiqué, à l'issue de la réunion. Redressement Tout en saluant les dernières mesures de redressement opérées à la tête du secteur sanitaire de Sidi Bel Abbès par le ministère de la Santé, le bureau national et la coordination Ouest du SNMG/SP considèrent ces mesures comme « une victoire contre l'arbitraire, la hogra et le clientélisme », que le secteur sanitaire de Sidi Bel Abbès a connu pendant plus de 10 ans. Abordant les divers dépassements observés au niveau régional, le SNMG/SP tient à dénoncer « les atteintes portées aux membres du comité syndical du secteur sanitaire de Relizane. » « Des atteintes qui se sont aggravées ces derniers jours et qui sont contraires aux dispositions réglementaires de la loi 90/14 portant exercice du droit syndical », notent les syndicalistes. A ce sujet, le syndicat des médecins généralistes exhorte le ministre de la Santé, Amar Tou, « à prendre les mesures qui s'imposent et à mettre un terme aux intimidations et mesures arbitraires prises à l'encontre des militants SNMG/SP du secteur sanitaire de Relizane. »