La Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) a annoncé, lundi, de nouvelles dispositions de passation des ordres de bourse qui incluent notamment des supports électroniques et téléphoniques, invitant les intermédiaires des opérations de bourse (IOB) à se conformer à ces nouvelles modalités dans un délai de 6 mois. "Dans le cadre de la poursuite de ses efforts pour dynamiser le marché financier algérien et en réponse à la forte dynamique de digitalisation des services financiers que connaît le pays, la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) annonce la publication de l'instruction COSOB n 10-24 du 31 décembre 2024, portant sur les modalités de passation des ordres de bourse", a indiqué, dans un communiqué, l'autorité de régulation. Cette instruction précise "les dispositions de l'article 21 du règlement COSOB n 15- 01 du 15 avril 2015 relatif aux conditions d'agrément, aux obligations et au contrôle des intermédiaires en opérations de bourse (IOB)", ajoute la COSOB, soulignant que cette instruction "s'inscrit pleinement dans les efforts visant à améliorer la transparence, l'efficacité et la sécurité des transactions boursières dans un environnement de plus en plus numérisé". Cette instruction introduit des "modalités de passation des ordres de bourse qui incluent notamment des supports électroniques et téléphoniques notamment les plateformes de passation et de suivi des ordres de bourse", a-t-on expliqué. Elle vise également "à garantir une gestion plus souple, plus sécurisée et plus accessible des transactions boursières pour les investisseurs, en particulier à travers des dispositifs numériques", a fait savoir le communiqué. Dans ce cadre, la COSOB a invité les intermédiaires des opérations de bourse agréés à se conformer aux dispositions de cette nouvelle instruction dans un délai de 6 mois, assurant que "ce processus constitue une avancée importante dans la stratégie de modernisation du marché financier et s'inscrit dans la continuité de l'adaptation du cadre réglementaire afin de permettre la numérisation des services financier".