Les habitats du village Mansourah, dans la commune d'Aït Zikki, dans la daïra de Bouzeguène, ont renoué avec la protestation pour dénoncer le non-respect des engagements des autorités locales, qui avaient promis de relancer les projets de développement actuellement gelés. En effet, mardi dernier, tôt dans la matinée, les villageois ont cadenassé la porte d'entrée du siège de l'APC. Les élus et les employés qui voulaient rejoindre leurs bureaux respectifs ont aussitôt rebroussé chemin devant la détermination des villageois qui se sont regroupés devant l'entrée de l'édifice communal. Ils ont dénoncé le «laxisme» des autorités dans la concrétisation de leurs doléances, maintes fois soulevées depuis des années, selon les témoignages des responsables du village. Dans la déclaration transmise aux autorités, les villageois ont mentionné plusieurs projets non achevés ou gelés. Il s'agit de la nouvelle conduite d'eau potable en PEHD (polyéthylène haute densité) qui est achevée depuis plus d'une année, mais qui est laissée à l'abandon. Les villageois attendent, par ailleurs, l'alimentation du nouveau réservoir d'eau du village à partir de la source Aderdar. Ils dénoncent aussi l'inachèvement du réseau d'assainissement et de l'unité de soins, entre autres revendications. Dans l'après-midi, les membres du comité de village ont été reçus par le chef de daïra pour tenter de trouver une solution. Selon un membre de la délégation, le chef de daïra leur aurait promis de convoquer les entreprises réalisatrices pour la reprise des travaux.