- Blida : Sensibilisation sur les dangers de la drogue Le phénomène de commercialisation et de consommation de drogue par la jeunesse algérienne se fait de plus en plus remarquer et ne cesse de prendre de l'ampleur. A l'occasion de la Journée mondiale contre la drogue, la Sûreté nationale a organisé, récemment, une journée de sensibilisation sur les dangers du fléau de la drogue au centre de formation continue de la police, à Ouled Yaïch. Des intervenants à cette rencontre de la police des stups, de la BRI et des psychologues ont exposé les faits de ces fléaux, ainsi que des propositions et solutions pour freiner ce mal qui prend de l'ampleur dans notre société. Le bilan national des activités en matière de stupéfiants et de substances psychotropes enregistré par les services de police durant les années 2013, 2014, 2015, 2016 et les 5 premiers mois de l'année 2017 est alarmant. En 2013, 10 104 affaires de trafic de drogue ont abouti à la saisie de plus de 40 tonnes de résine de cannabis, 448 grammes d'héroïne, 514 grammes de cocaïne et 838 922 substances psychotropes. L'année d'après, le trafic du cannabis a augmenté, les mêmes services de la Sûreté nationale ont enregistré la saisie de plus de 69 tonnes de ce produit, 340 grammes d'héroïne, 73 grammes de cocaïne et 561 390 comprimés. En 2015, il y a eu la saisie de 41 tonnes de cannabis, alors que les drogues dures ont connu une hausse (plus de 2 kg d'héroïne, presque 3 kg de cocaïne et 393 449 comprimés). En 2016, les quantités saisies de cannabis ont chuté pour atteindre 25 tonnes. Pour les derniers mois de l'année en cours, on enregistre la saisie de 3 tonnes de cannabis, 350 299 comprimés de psychotropes, 193 grammes d'héroïne et 984 grammes de cocaïne. A Blida, la consommation de substances psychotropes est très prisée et son commerce devient florissant, la vente d'un comprimé varie selon le degré d'hallucination entre 120 DA et 4 000 da, d'après un officier de police. - Soumaâ : Une maternité à l'horizon L'APC de Soumaâ a dégagé une enveloppe de plus d'un milliard de centimes pour restaurer et transformer le seul dispensaire de la commune en une maternité afin de soulager et mettre fin aux périples de toutes les femmes enceintes, lesquelles doivent partir jusqu'à Boufarik pour pouvoir accoucher dans un hôpital connaissant un flux important de parturientes de toute la région. «C'est une bonne nouvelle si elle venait à se concrétiser, notre commune mérite bien une telle infrastructure de santé, Soumaâ a bien besoin d'une maternité», déclare une habitante de cette localité. Pour la concrétisation de ce projet (restauration), les responsables de la commune en question doivent faire vite, car les mamans car il y a urgence ! - Boufarik : 4e édition du Festival de la chanson engagée Placé sous le slogan «Algérie : amour et paix», et après cinq ans d'absence, la quatrième édition du Festival de la chanson engagée est de retour cet été. Son coup d'envoi a été donné ce le 2 juillet. Il durera 4 jours et est organisé par l'EPIC Amel culture et sport de la commune de Boufarik, et ce, en étroite collaboration avec l'association Ennour. En cette circonstance, le public boufarikois, avide d'animation, a l'occasion de découvrir (ou redécouvrir) re de la chanson engagée et appréciera une variété de vers de poèmes aussi. Cette édition verra la participation de plusieurs troupes venues de divers horizons, dont Nour El Moustapha, de Mostaganem, El Aniss, de Constantine, Imasllen Tassili, d'Illizi, El Achwak, de Béchar, El Irchad, de Boufarik et Ennour, de Oued El Alleug. Parmi les poètes venus pour cette occasion, figurent Boualem Benslimane, Abir Bellassel, le Palestinien Raïd Nadji et une touche musicale particulière avec le chanteur Youcef Hassen. Cette nouvelle édition, qui coïncide avec les festivités du 5 Juillet, Fête de l'indépendance et de la jeunesse, reste un espace pour les troupes participantes, afin de mettre en valeur leurs talents dans ce genre musical et se disputer les prix et les places.