Bonne nouvelle pour les lecteurs, les fondus de Kamel Daoud. Après le succès phénoménal de son premier roman, Meursault, contre-enquête, traduit dans une trentaine de langues, il revient avec un frais et émoulu livre, Zabor ou les psaumes, aux éditions Barzakh (Algérie) et Actes Sud (France). Barzakh a vendu les droits à Actes Sud. Zabor ou les psaumes sortira en Algérie le 16 août. Le pitch ? «Orphelin de mère, mis à l'écart par son père, il a grandi dans la compagnie des livres, qui lui ont offert une nouvelle langue. Depuis toujours, il est convaincu d'avoir un don : s'il écrit, il repousse la mort ; celui qu'il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Telle une Shéhérazade sauvant ses semblables, il expérimente nuit après nuit la folle puissance de l'imaginaire. Ce soir, c'est auprès de son père moribond qu'il est appelé par un demi-frère honni...». Fable, parabole, confession, le deuxième roman de Kamel Daoud rend hommage à la nécessité de la fiction et à l'insolente liberté d'une langue choisie.