Une plaque commémorative a été dévoilée hier après-midi à Nation (Paris 12e) à la mémoire des victimes algériennes tuées par la police au cours d'une manifestation pacifique qui se déroulaient le 14 juillet 1953. Il y a 64 ans, de nombreux Algériens, qui défilaient à Paris pour une Algérie indépendante, ont été ciblés par les balles de la police, un massacre oublié qui a fait six Algériens tués, un syndicaliste français et une quarantaine de blessés. A l'initiative de la maire de Paris, Anne Hidalgo, la cérémonie s'est déroulée en présence d'une foule nombreuse, dont des élus locaux, des syndicalistes, quelques manifestants algériens, des membres des familles de victimes et des historiens. Une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes de la répression sanglante et meurtrière de la police française, notamment envers des Algériens qui réclamaient pacifiquement l'indépendance de l'Algérie, 16 mois avant le déclenchement de la Guerre de Libération.