L'association Agora a marqué des points en réussissant son premier grand gala économique des deux rives de la Méditerranée. A Marseille s'est tenu le premier gala de l'Agora des dirigeants France-Algérie présidé par l'ancien député européen franco-algérien Karim Zeribi. Plus de 120 chefs d'entreprise ont répondu présent pour cette soirée de gala, qui s'est déroulée à l'Intercontinental de Marseille. Ils sont venus d'Alger, Oran, Béjaïa, mais aussi de Paris, Lyon, Toulouse et Nice. Le consul général de Marseille a participé à une partie de la soirée, avant de partir pour une soirée en l'honneur de la Fête de l'indépendance, qui avait lieu le même jour. La soirée a vu la présence de Jacques-Henri Heyraud, le président de l'Olympique de Marseille. Il a fait part de sa volonté de tisser des relations fortes avec le continent africain et le Maghreb. «L'Agora des dirigeants agira pour permettre à l'OM d'initier des partenariats en Algérie», explique M. Zéribi. «Notre intervenant, Reda El Baki, directeur général de la Chambre de commerce algéro-française, a répondu à toutes les questions que se posent les investisseurs et entrepreneurs français». Les chefs d'entreprise ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble, notamment sur les secteurs industriel, agricole, numérique, tourisme, etc. Les trophées de l'Agora France- Algérie ont été attribués à des hommes d'entreprise, mais également à des personnalités, comme Bernard Emié, ancien ambassadeur de France en Algérie devenu il y a quelques semaines patron de la DGSE. Un prix d'honneur lui a été décerné. Mustapha Nia, PDG algérois d'Investex, qui développe dans le domaine du textile les marques Celio, Jennyfer et 1-2-3, a reçu le Prix coup de cœur pour les trente magasins ouverts en trois ans. La nuit marseillaise a été bercée par la musique arabo-andalouse de Fouad Didi et ses musiciens. Cette soirée a eu lieu la veille du 5 Juillet, fête nationale. «Sans nier le passé, car pour savoir où l'on va il ne faut pas oublier d'où l'on vient, nous souhaitons, à l'Agora, regarder devant, de manière positive et sincère, en faisant de cette relation historique, certes douloureuse, un atout et non un handicap», a estimé Karim Zéribi, président d'Agora des dirigeants France-Algérie, premier club économique français réunissant les chefs d'entreprise français et algériens. «C'est à nous d'écrire l'avenir, c'est à nous de construire des ponts, c'est à nous de porter les valeurs de solidarité, de respect et de fraternité entre les deux rives de notre magnifique Méditerranée», conclut-il.