Suite à la conférence du docteur Nader Elkenna, responsable de la Ligue culturelle palestinienne, sous le thème «La révolution dans la littérature palestinienne», un accord a été signé entre M. Elkenna et Mohamed Nouari, commissaire du FNTA, créant un prix Palestine, qui récompensera le meilleur spectacle des prochaines éditions du Festival national du théâtre amateur. Le commissaire du FNTA a déclaré que le festival avait, dans le passé, une vocation à défendre les causes des pays colonisés : «Le festival était la scène des révolutionnaires, notamment dans les années 1970.» Nadir Elkenna, pour sa part, a déclaré que le rôle de la ligue culturelle de son pays sera de promouvoir le FNTA en Palestine. Cet accord entre dans le cadre des échanges culturels internationaux du FNTA. Par ailleurs, deux après-midi consacrés à la poésie ont été organisés à la bibliothèque centrale de la ville dans le cadre de la 50e édition du FNTA. Cet événement, ouvert à tout le monde, a vu la participation de beaucoup de poètes et poétesses, venus égayer l'assistance par leur lyrisme en dialecte, en arabe classique et en tamazigh. Parmi les participants, certains se sont distingués par leur beau verbe et leur voix, notamment dans «Chiîr el melhoun» (poésie bédouine), citons entre autres, Benadjiamina, Nora Mernis, Mohamed Chérif ou encore Yasmina Aissa. Derrière cette louable initiative, il y a l'ex-administratrice de la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, Khaldia Farh. «Nous avons profité de l'ambiance du festival pour égayer l'ambiance théâtrale avec un peu de poésie», dit-elle.