Apparemment, l'irresponsabilité des joueurs toujours sous contrat avec le RCR n'a pas plu au nouvel entraîneur, Youcef Bouzidi, qui a déjà signifié à son entourage son intention de partir. «L'administration doit user de ses prérogatives pour ramener ces joueurs au groupe pour nous assurer l'harmonie du travail», a-t-il lancé en précisant : «Si j'ai pris les rênes du RCR, c'est bien pour m'appliquer, mais quand on se retrouve avec un groupe de huit éléments, on se décourage.» Les choses doivent évoluer vite dans la maison du Rapid pour réunir au staff technique tous les atouts du travail afin de garantir une bonne entame du championnat prévu dans quelques semaines, a souligné Larbi, un averti, qui déplore pour la circonstance l'attitude de certains joueurs supposés professionnels. «Ils sont liés par un contrat, ils doivent alors honorer leur engagement», a-t-il lancé en ajoutant : «Seule la direction du club a la latitude de les libérer ou de les garder.» Cela dit, la mission de Bouzidi et ses assesseurs, Aïssa Kada et Lazreg Benfissa, appelés cette saison pour veiller sur la préparation des gardiens de but, ne paraît pas de tout repos. Et l'aventure du RCR avec. Même l'opération de recrutement en ces moments de transferts n'a pas été visible, puisque seule une nouvelle recrue a été annoncée, il s'agit de Hocem Eddine Rebouh, un transfuge de la JSM Béjaïa. Dans cette atmosphère confuse, l'administration qui a officialisé Noureddine Meguenni dans son nouveau poste de directeur technique, a aussi confirmé l'enrôlement de l'affaire opposant le RCR à la FAF par le Tribunal arbitral des sports (TAS). Le président Hameri s'envolera, la semaine prochaine, à Lausanne pour voir de près le développement de cette affaire des trois points qui a fait couler beaucoup d'encre, a-t-on appris de l'entourage du RCR.