Il est grand temps que cette voie ferrée, d'une longueur de plus de 165 km, devant faire la jonction avec les régions du sud du pays soit opérationnelle pour jouer son rôle au double plan social et économique», a souligné le ministre, à l'issue d'une visite effectuée dans cette wilaya. Il a, à ce propos, fait part de l'acquisition de wagons ultra-modernes pour ce tracé de chemin de fer. La réalisation de cette ligne ferroviaire avait été décidée dans le cadre du programme de développement national, initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre a également indiqué que cette ligne ferroviaire, dont la phase d'équipement sera incessamment entamée, sera dotée de «tous les moyens technologiques nécessaires» pour une fonctionnalité des plus modernes. Soulignant que cette ligne ferroviaire assurera également le transport des marchandises, le phosphate et autres substances minières, le ministre a notamment mis en exergue l'impact «considérable» de ce projet dans l'amélioration des conditions de déplacements des citoyens. Selon les explications fournies sur place, une fois opérationnelle, la ligne Tébessa-Aïn M'lila assurera un service de 15 à 16 trains par jour. Sur un autre chapitre, le ministre des Travaux publics et des Transports a indiqué que son département œuvre actuellement à renforcer le maillage des chemins communaux pour «favoriser le retour vers la campagne» en mettant à la disposition des populations concernées toutes les conditions nécessaires pour un cadre de vie convenable surtout sur le plan transport. Il a, dans ce contexte, souligné que la décision gouvernementale portant renforcement et appui aux programmes communaux de développement (PCD) pour consolider le développement de proximité aura «un impact certain» sur le développement des chemins ruraux et le désenclavement des localités. Mettant l'accent sur l'importance de l'emplacement géographique de la wilaya d'Oum El Bouaghi, véritable carrefour, le ministre a indiqué que les efforts se poursuivent pour le raccordement, entre autres, de la localité de Sigus (Oum El Bouaghi) à Constantine et Aïn Chajra (Oum El Bouaghi) à Tébessa et la wilaya d'Oum El Bouaghi à Khenchela et Souk Ahras. La wilaya d'Oum El Bouaghi est entourée d'un maillage routier de «haut niveau» avec 900 km de routes nationales et chemins de wilaya, a rappelé M. Zaâlane, appelant à une «harmonisation» entre les plans centraux et les plans locaux. A son arrivée à Oum El Bouaghi, le ministre a inspecté le projet de réhabilitation du chemin de wilaya (CW) n°3 vers le barrage d'Ourkis Guellif sur 28,6 km scindé en trois lots. In situ, le ministre a donné aux entreprises réalisatrices de ce projet un délai jusqu'à la fin de l'année en cours pour sa réception. Le ministre a également inspecté le projet de réalisation d'un dédoublement de la RN32 sur 35 km avec réparation de la chaussée existante entre Oum El Bouaghi et la limite de la wilaya de Khenchela et de réalisation de l'évitement de la ville de Aïn Beïda sur 17 km, avant d'inspecter le chantier d'aménagement de la RN 10 avec renforcement de la voie existante sur 26 km entre Aïn Beïda et l'intersection avec le chemin de wilaya n°2. A son passage au chantier de la gare routière de la ville d'Oum El Bouaghi, à l'arrêt depuis plusieurs années, M. Zaâlane a instruit à l'effet de relancer «dans les meilleurs délais» les travaux de cette gare, accordant un délai de 10 mois pour la réception de cette structure intermodale, située à proximité immédiate de la nouvelle gare de transport ferroviaire.